Le lundi 17 avril 2023, le Gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, représentant personnel du Ministre de l’habitat et Développement Urbain (MINHDU), a présidé à la cité des Logements sociaux de Mbanga Bakoko à Douala la cérémonie de remise des clés à la 6e vague des nouveaux acquéreurs. Ceci, dans le cadre du projet de construction de 1675 logements sociaux, soit 500 à Olémbé par Yaoundé et 1175 à Mbanga Bakoko par Douala.
Il convient de dire que le MINHDU est résolument engagé à rendre concrète la politique du Chef de l’Etat à travers le vaste programme gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement 50 000 parcelles constructibles, afin de faciliter l’accès à un logement décent aux Camerounais. « Madame le Ministre ne pouvait pas faire attendre ces Camerounais qui ont fait confiance au Chef de l’Etat en adhérent à cet important projet », a déclaré le Gouverneur. Cette 6e vague de remise des clés concernait 36 acquéreurs dont 22 qui sont passés par le prêt acquéreur qu’offre le Crédit Foncier du Cameroun (CFC), et 14 qui ont procédé par achat cash. C’est dire que cette remise vient soulager l’attente de ces acquéreurs.
Le CFC, l’un des partenaires de choix de ce programme, a contribué depuis 2008 par un prêt à l’Etat 25 milliards FCFA pour le démarrage du programme (entièrement débloqués et en cours de remboursement), et depuis 2013, a offert plus de 254 prêts aux acquéreurs éligibles pour un montant global d’environ 4 milliards de FCFA, qui n’ont pu cependant pas être débloqués en raison des contraintes des procédures. Notamment, « la difficulté liée à l’indisponibilité des titres de Propriété », soulignera Jean Clavin Tjonog, le Directeur Général adjoint du CFC. A cet effet, Mme le Ministre fera dire que les services techniques du MINHDU et ceux du MINDCAF sont à pied d’œuvre pour que les premiers titres de copropriété soient produits dans les meilleurs délais. Toutefois, l’appui du CFC a permis de soutenir les camerounais désireux d’accéder à la propriété immobilière à travers ce programme gouvernemental a permis de financer à nouveau 143 acquéreurs qui ont réactualisé leurs dossiers de prêts.
Dans le cadre de son séjour dans la capitale régionale du Littoral, le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès a procédé, le 06 avril dernier, à la rétrocession des dons aux populations de Douala 4 en respect des normes institutionnelles du Plan de Gestion environnementale et sociale relatif aux travaux du PLANUT.
La cérémonie présidée par la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain a été l’occasion de procéder à la rétrocession des dons en faveur de la santé et de l’éducation et des populations. Sur le plan médico-sanitaire, l’hôpital de District de Bonassama a bénéficié du traitement et du rafraichissement des murs et plafonds des services de la maternité, de pédiatrie, de l’équipement des services de maternité et pédiatrie en matériels et appareils parmi lesquels des tensiomètres pédiatriques, des pèses pédiatriques ; une couvreuse et des tables d’accouchement.
Sur le plan socio-éducatif, l’Ecole publique de Bonamikano a bénéficié de la construction d’un bloc administratif de 04 bureaux avec toilettes ; la réhabilitation de 08 salles de classe et latrine ; ainsi que la fourniture des table-bancs.
A l’occasion, le MINHDU a procédé à la remise solennelle des matériels d’hygiène et salubrité aux 56 blocs dans les 02 villages, constitués de brouettes, de mini-bacs à ordures, des pelles, des pioches, des balais cantonnés, des gangs de manutention, des bottes, des machettes et des futs en Pvc.
La ville de Douala a bénéficié de la réhabilitation de 54 Km réhabilités à Douala y compris la fourniture et la pose de 1100 lampadaires, avec en bonne place la réhabilitation des voies de desserte, des voies au quartier Bonamikano et de la voie de desserte permanente du parti de Bonabéri et quelques amorces. Les travaux curatifs de certaines sections de voies de Douala 5e à Bonamoussadi et la réhabilitation de la voie d’accès à l’Aéroport International de Douala contribue grandement à la mobilité urbaine et l’interconnexion entre les quartiers. On note également la réhabilitation de 02 km de route en terre à Bonendale quartier 105 et la construction des toilettes publiques au marché Ndobo à Douala 4e.
Dans son volet voirie, le PLANUT (Plan d’Urgence triennale) a permis la réalisation des travaux d’aménagement, de réhabilitation de la voirie urbaine et l’éclairage public de 120 Km de voiries secondaires dans les villes de Douala et Yaoundé par le département ministériel. Comme plusieurs autres communes, la Commune d’arrondissement de Douala 4e a connu plusieurs infrastructures réalisées dans le cadre du Planut instruit au ministère.
Le PGES (Plan de Gestion environnementale et sociale) relatif aux travaux du Planut a permis à Madame le MINHDU de mettre en place un processus d’évaluation environnementale en faveur du développement durable de la Commune de Douala 4.
Les actions et dons résultant du PGES se résument dans un premier temps à plusieurs campagnes de sensibilisation effectuées dans l’arrondissement de Douala 5, avec pour principal objectif la réduction du taux de paludisme, la lutte contre la Covid-19 ainsi que la propagation du choléra, la lutte contre les Mst/Ist soldée par des tests de dépistage. L’on note aussi des actions pour lutter contre les accidents de circulation ainsi que la préservation du patrimoine routier, la lutte contre l’insalubrité (Hygiène et salubrité).
Le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain a présidé un atelier de sensibilisation à l’endroit des magistrats municipaux et autres élus locaux sur les textes et lois régissant l’urbanisme au Cameroun, le mercredi 05 avril 2023 à Douala. Il était question, au cours de cette rencontre d’évaluer les progrès et les lacunes en matière de mise en œuvre dans la région des Objectifs de développement durable.
En effet, il est de plus en plus observé que l’ignorance et la méconnaissance des textes relatifs à l’urbanisation par les magistrats municipaux entrainent un non-respect des normes en matière d’urbanisme et de construction des logements. Une situation qui engendre de nombreux dysfonctionnements (avec la prolifération de bidonvilles, l’occupation anarchique de l’espace, les problèmes de mobilité…) dans les villes camerounaises en général et Douala en particulier.
En effet, la loi de 2004 et ses décrets d’application ont constitué la boussole de cette campagne de sensibilisation du ministre de l’Habitat et du Développement urbain qui ne ménage aucun effort pour assainir, embellir et développer durablement les agglomérations camerounaises.
Dans un contexte marqué par l’implémentation accentuée de la décentralisation à travers le pays, la rencontre de Douala a été pour Célestine Ketcha Courtès, une occasion de rappeler aux magistrats municipaux et aux autorités leur responsabilité de façonner l’avenir des villes et villages, tout en préservant l’environnement et la meilleure qualité de vie des populations locales.
Par ailleurs, Célestine Ketcha Courtès a saisi cette occasion pour procéder au lancement régional du concours ‘’Villes propres’’ du Cameroun, pour l’année 2023, dans la région du Littoral.
S’inspirant du thème de la célébration de la Journée mondiale de l’habitat 2022, Madame le MINHDU a demandé aux participants de lutter contre l’habitat précaire pour des villes plus sûre. Ceci, en droite ligne de la politique du Cameroun prescrite par le chef de l’État, Paul Biya, en vue de l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.
Au terme de cette séance de travail, Mme Courtès a recommandé aux magistrats municipaux de la capitale économique, de s’approprier effectivement des textes en vigueur, ainsi que des dispositions internationales en matière d’urbanisation, en les partageant avec les conseillers municipaux et les populations locales. L’objectif : être en phase avec l’objectif fixé par la Stratégie nationale de développement à l’horizon 2030 (SND 30), en matière de développement urbain et d’aménagement du territoire, relative à l’amélioration de la gouvernance du sous-secteur urbain.
La visite de travail effectuée à Bafoussam, capitale régionale de l’Ouest les 20 et 21 mars 2023, a permis à Célestine Ketcha Courtès de mettre en vitrine les infrastructures de voiries, d’équipements marchands, de services urbains de proximité et d’espaces publics. Il faut dire que les espaces marchands de la ville de Bafoussam affichaient depuis un moment déjà, un visage vétuste et insalubre. C’est donc dans ce contexte que se sont inscrits les travaux de restructuration et de construction de ces équipements marchands de la ville de Bafoussam, dans le cadre du programme C2D urbain « capitales régionales ».
En procédant à l’inauguration officielle des infrastructures réalisées par le Programme C2D Capitales Régionales dans la ville de Bafoussam, Madame le ministre a affirmé, en présence de la Directrice de l’Agence Française de Développement (AFD), Virginie DAGO, que la ville de Bafoussam est métamorphosée grâce à ces différentes réalisations.
Concernant les travaux, ils ont été effectués par l’entreprise BUNS, et sont répartis en deux lots. Le lot N°1, concernait le marché A ou marché central de Bafoussam ; qui a fait l’objet de la destruction de 233 espaces de commerce. En lieu et place, il a été construit 204 boutiques en R+1, avec aménagement de 25 places de parkings. Soit une surface globale de 3270 mètres carrés aménagés pour le marché central de Bafoussam.
Le lot N°2, quant à lui, concerne le marché Casablanca et la salle de fête polyvalente de la communauté urbaine de Bafoussam. La salle de fête polyvalente a été construite sur une superficie totale de 4496 mètres carrés, située entre les bâtiments de la Mairie de la ville et les terrains de sports. Le bâtiment principal tient sur 1256 mètres carrés. Sur les 3240 mètres carrés restant, ont été aménagés 2931 mètres carrés pour parking et voies d’accès, 90 mètres carrés d’espace vert, et 219 mètres carrés de bétons armés à l’arrière, pour les fosses septiques et le local du groupe électrogène. Le bâtiment principal construit en R+1 dispose des espaces suivants : au rez-de-chaussée, nous avons une grande salle de 276 mètres carrés, un espace de 45 mètres carrés pour fixation estrade. 04 bureaux, 02 vestiaires pour hommes et femmes, 3 espaces toilettes, un magasin, 02 espaces rangements, 03 escaliers, 02 pour accéder à la mezzanine et un pour accéder à la salle de réunion.
Durant son séjour à Bafoussam, le MINHDU, avec l’appui des partenaires, a garanti le renforcement des capacités des maîtres d’ouvrage dans la mise en œuvre des programmes d’investissements prioritaires, et assuré la formation des élus locaux à la gestion municipale et des services urbains.
La Minhdu a invité le maire de la ville et les populations, bénéficiaires de ces importants investissements, à en faire bon usage à travers un entretien et une exploitation rigoureuse. « L’objectif de ces ouvrages offerts à la ville étant aussi d’améliorer les recettes de la mairie de la ville, il serait important, et j’insiste sur ce volet d’adopter un mode de gestion saine permettant d’engranger des ressources palpables à la mairie de la ville », a-t-elle martelé avant de préciser le respect des mesures d’hygiène et de sécurité prescrites et à inculquer dans les habitudes.
L’atelier de sensibilisation des maires tenu en présence des autorités administratives et politiques a été un véritable moment d’échange, de partage d’expériences et surtout d’appropriation des textes et lois en vigueur au Cameroun sur l’urbanisme, dans le but de permettre aux acteurs du développement urbain de travailler en toute quiétude. L’analyse et l’exploitation de la déclaration de Bertoua a permis de comprendre que les maires sont désormais des acteurs majeurs de la modernisation des villes du pays, et qu’ils ont le devoir d’améliorer les conditions de vie des populations.
Plus d’inquiétudes pour les populations de la ville de Maroua. Avec l’inauguration du pont sur le Mizao le 04 mars 2023 par le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, c’est l’ensemble des travaux de protection des berges des fleuves Kaliao et Ziling lancés en 2018 qui prennent forme. Ce sont ainsi les risques d’inondations et leurs conséquences, auxquels faisait face jusqu’ici la ville qui s’éloignent ; à l’exemple des destructions des parcelles, des biens mobiliers, des équipements et des marchandises.
C’est justement à la suite de l’érosion continue des berges du fleuve et des inondations à répétition que le pont sur le Mizao avait cédé le 23 août 2019 coupant la ville en deux. Des travaux d’urgence de reconstruction du pont effondré avaient été prescrits par le Président de la République S. E. Paul BIYA, ceci à l’effet de rétablir la circulation entre le quartier Baoliyol et le reste de la ville. Il avait été alors question de construire un radier submersible pour le rétablissement immédiat de la circulation avant de procéder à la construction de l’ouvrage de franchissement principal. Ledit ouvrage est constitué d’un pont mixte acier-béton d’une longueur de 60 mètres ainsi que de voies de raccordement à l’ouvrage principal de 580 mètres (dalots et caniveaux compris).
L’importance stratégique du pont sur le fleuve Mizao pour la ville de Maroua n’est plus à démontrer. Ce pont permet aux populations des quartiers Palar, Baoliyol et Florina ainsi que celles des villages environnants de se rendre en tout temps et en toute saison à l’hôpital régional, dans certains services publics, au marché central et à l’abattoir sans contourner et passer plus loin par le pont Palar ; d’où la grande satisfaction des populations. Madame le ministre a donc profité de l’occasion pour remercier tous les acteurs qui ont de près ou de loin contribué à la réalisation de cet ouvrage qui aura coûté 5,2 milliards de Fcfa, entièrement financé par le budget d’investissement public.
En rappel, les travaux de protection des berges des mayos Kaliao et Ziling, repartis en 08 points critiques ont permis de protéger 06 km de berges ainsi que de renforcer quatre piles du pont Rouge. Le projet présentera à son achèvement : 6 kilomètres de berges protégées reparties sur 08 points ; l’amélioration des conditions de vie de 8000 habitants riverains du projet ; la reconstitution des berges des mayos dans les quartiers : Domayo Bololo de 30 mètres de large pour 01 kilomètre 420 mètres ; Baoliwol de 15 mètres de large pour 01 kilomètre 560 m ; et Kakataré de 15 mètres de large pour 01 kilomètre 100 mètres. Le projet permettra également d’aménager 04 kilomètres 400 de route le long des berges. En définitive, en plus de permettre la sécurisation des berges et des biens, le projet a permis d’embellir la physionomie de la cité.
Au cours des différentes tables rondes organisées à l’occasion de la célébration de l’édition 2022 de la Journée Mondiale de l’Habitat (JMH) célébrée à Bertoua, il a été constaté que plusieurs Magistrats Municipaux ignorent ou encore méconnaissent la réglementation et les procédures en matière d’urbanisme notamment les textes régissant ce domaine comme la loi de 2004 et ses décrets d’application. Une recommandation avait été alors faite aux magistrats municipaux, de s’approprier lesdits textes ainsi que les dispositions internationales en la matière et de les partager avec leurs conseillers municipaux et les populations.
C’est la raison d’être de la série d’ateliers de sensibilisation organisés dans les villes de Ngaoundéré le 23 février, de Garoua le 02 mars, de Maroua le 03 mars et de Bafoussam le 20 mars 2023, sur les textes régissant l’urbanisme au Cameroun et consacrés aux échanges en vue d’améliorer leurs contributions à l’amélioration des conditions de vie des populations à travers une application appropriée de ces textes. Ces rencontres contribuent à n’en point douter au renforcement des capacités des magistrats municipaux sur la maitrise d’ouvrage et permettent de recueillir des suggestions pour une mise en œuvre efficace desdits textes. Elles contribuent aussi à l’implication des citoyens dans les réflexions qui entourent les prises de décision.
En effet, la méconnaissance des textes entraine un non-respect des règles et des normes en matière d’urbanisme et de construction. Cela crée de nombreux dysfonctionnement dans les villes,d’où la prolifération des bidonvilles et des vastes zones d’habitats insalubres formant dans certains cas plus de 2/3 de la superficie urbanisée. Que ce soit à Ngaoundéré, à Garoua, à Maroua ou à Bafoussam, ces échanges auront permis aux acteurs de partager les bonnes pratiques et expériences, d’identifier les entraves à la mise en œuvre desdits textes et de formuler des recommandations pour une amélioration.
S’agissant de la vulgarisation de « La Déclaration de Bertoua » sur la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable au Cameroun, elle a pour objectif de promouvoir la mise en œuvre des agendas internationaux pour la réduction des inégalités dans les villes. Cette déclaration évalue les progrès et les lacunes en matière de mise en œuvre au Cameroun des Objectifs de Développement Durable et formule des recommandations y relatives.