Le 14 janvier 2024, Célestine Ketcha Courtès, Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a effectué une descente à travers les artères de la capitale camerounaise, afin d’apprécier l’état de propreté des rues réputées pour leur insalubrité. C’était en compagnie du gouverneur de la région de centre et des autorités locales. Malgré les multiples réunions de concertations et la série d’actions engagées par le Ministère de l’Habitat et du Développement urbain, les villes camerounaises comme la plupart des villes des pays d’Afrique sub-saharienne font face à la problématique de gestion des déchets solides et liquides. Cette problématique constitue un défi pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) et reste une préoccupation permanente pour les pouvoirs publics et particulièrement du S.E. Monsieur Paul BIYA, Chef de l’Etat. Il a à cet effet prescrit l’adoption d’une stratégie durable et efficace à très court terme pour régler les problématiques de collecte des ordures dans nos principales villes. En vue de mettre en œuvre les Très Hautes Directives du Chef de l’Etat, le Ministre Célestine Ketcha Courtès accompagné du Gouverneur de la Région du Centre, a parcouru les 7 arrondissements de la cité capitale. C’est avec beaucoup d’amertume et de désolation que le MINHDU et les autorités administratives ont touché du doigt la réalité que vivent au quotidien, les populations de Yaoundé. D’une commune à l’autre, Célestne Ketcha Courtès a déploré le désordre urbain que causent ces dépotoirs sauvages sur la voirie. Sur le terrain, elle a recueilli les avis des commerçants et des transporteurs sur les initiatives mises en place au niveau local. Elle a également écouté les représentants des maires ainsi que ceux de la société Hysacam et Tychlof au sujet des difficultés et des blocages. Parmi les difficultés évoquées figure l’absence de contrat signés entre la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et les prestataires depuis 2023, ainsi que le non-paiement des factures par l’Etat et la CUY. Depuis quelques années, le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain met sur pied des initiatives comme l’organisation du « Concours Villes propres » et des opérations coups de poings, pour tordre le coup à ce phénomène d’insalubrité dans les différentes villes camerounaises. S’il est vrai que la croissance démographique est à la base de l’augmentation vertigineux des ordures ménagères, amplifiée par des difficultés financières et l’incivisme des populations, il n’en demeure pas moins vrai que l’engagement peu perceptible des Maires à gérer ces questions avec énergie peut justifier l’aggravation de ce problème de collecte des déchets dans nos villes.
Plans d’actions et perspectives 2025
Dans la perspective de résorption de façon durable le traitement des ordures dans nos grandes métropoles, le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a réuni le lendemain 15 janvier 2025, dans ses services, l’ensemble des acteurs dans la chaîne de traitement des ordures en compagnie des Gouverneurs des régions du Centre et du Littoral. Suivant les perspectives et actions envisagées par les Maires des Villes de Yaoundé et Douala pour améliorer la propreté, l’on note une importante mobilisation des prestataires, des actions et communication pour lutter contre l’incivisme, le désordre urbain. Pour plus d’efficacité, le Minhdu a invité les maires à prendre en compte les réflexions du groupe de travail sur les solutions durables et pérennes et à continuer les concertations. Ensuite, le ministre a recommandé aux maires de villes et maires de communes d’arrondissements de mobiliser et redynamiser l’ensemble de la chaine pour des résultats à la hauteur des réformes engagées dans l’ensemble de la filière parmi lesquelles « la construction des infrastructures modernes et adaptées à la gestion durable des déchets, la mobilisation des financements pour mieux adresser la question, l’élaboration de nouvelles stratégies en cohérence avec les besoins projetées des villes, ainsi que des modalités d’accompagnement des CTD dans la mise en œuvre des actions d’hygiène et de salubrité » . Pour joindre la parole à l’acte l’OPÉRATION COUP DE POING II a été lancée. Sur instruction de Madame le Ministre au terme de la réunion de concertation des acteurs de la chaîne de gestion des déchets, le nettoyage des points critiques a démarré la nuit du 15 janvier 2025 par les axes SED-EMIA-MELEN, CHATEAU-CRADAT-CITE DES NATIONS et les marchés MOKOLO, 8ÈME, ETOUDI, après l’éradication du dépotoir sauvage de Santa Lucia Mvan.
Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain effectue une descente de terrain ce mardi 7 janvier 2025 sur le site abritant la moto-gare du rond-point Nsimalen, en vue de se rassurer elle-même de la mise sur pied des mesures prises par la Commune sur le terrain, pour restaurer l’image de ladite moto gare.
Rétrocédée le 24 juillet 2024 dernier à la Commune de Mfou, la moto-gare du rond-point Nsimalen qui a initialement été construite pour résoudre le problème de désordre urbain naissant au rond-point Nsimalen, connait actuellement un certain nombre de dysfonctionnements dans sa gestion, marqués entre autre par : l’absence d’un dispositif de sécurité ; l’occupation des hangars à motos et l’empiètement des espaces verts par des commerçants à la sauvette ; le désordre public et l’insalubrité. C’est fort à propos que le MINHDU a saisi le Maire de la Commune de Mfou pour qu’il prenne toutes les dispositions nécessaires pour l’hygiène, la salubrité et la sécurité sur le site afin d’y rétablir l’ordre.
La descente de terrain qu’effectue le Ministre Ketcha Courtès ce jour sur ce site a pour but de :
apprécier les conditions d’occupation et les problèmes d’insalubrité dans la moto gare ;
évaluer le niveau de mise en œuvre des orientations d’aménagement et d’extension présentées par la commune de Mfou au cours de la rétrocession de la moto gare ;
appuyer les actions de sensibilisation menées par ses services centraux et déconcentrés relativement au maintien d’un environnement propre et ordonné ;
apprécier l’évolution des travaux d’aménagement de la voie d’arrêt-taxis de la moto-gare et installation d’une signalisation autour du rond-point de Nsimalen, facteur important pour préserver l’ordre et à assurer la sécurité des usagers sur le site ;
formuler des recommandations fermes à l’endroit des acteurs chargés de la gestion de la moto gare, pour améliorer la propreté, la sécurité et l’organisation de l’espace.
La moto gare du Rond-point Nsimalen fait partie des opérations d’aménagement supplémentaire de l’échangeur de Nsimalen dans le cadre des travaux de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen section rase campagne. Un aménagement qui comprend entre autres des monuments et des jardins. Il est à noter que le village Nsimalen est la principale porte d’entrée et vitrine de notre cité capitale, qui voit passer des hôtes de marque. Une raison suffisante pour que ce Rond-point fasse l’objet d’une attention particulière du Chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya.
Le projet de réhabilitation de la voie Pharmacie Adama – Ancien champ de prière – Inter route gare voyageurs à Ngaoundere dans la Région de l »Adamaoua de 2800ml, sur financement Fonds Routier vient de redémarrer après suspension des travaux pour cause pluies.
L’entreprise chinoise CSCEC s’est fortement remobilisée sur le terrain après les travaux déjà exécutés à la tranche ferme notamment l’assainissement et la pose de la couche de fondation.
Elle effectue actuellement comme travaux des corrections et la pose la couche de base qui accueillera le béton bitumineux.
Les travaux de déplacement du réseau Camwater sont également en cours de réalisation sur quelques sections de la voie.
<< je voudrais à présent, vous engager à œuvrer mieux que par le passé, pour la réussite du PDVIR qui s’offre à nos populations, à la fois, comme une assurance de l’amélioration de leur cadre de vie mais aussi comme une belle opportunité d’emplois, en particulier pour nos jeunes citadins >>.
Ainsi s’exprimait le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, lors de son allocution d’ouverture des travaux de la septième session du Comité de Pilotage (COPIL) du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes, dans la salle de conférence du 1er étage de l’immeuble ministériel n°1 à Yaoundé ce 27 novembre 2024.
Cette réunion de haut niveau a réuni les membres du COPIL, des représentants de la Cellule de Coordination du Projet (CCP), ainsi que d’autres acteurs clés du secteur urbain.
Cette rencontre stratégique vise principalement :
* L’examen et la validation du rapport d’activités du PDVIR pour l’année 2024 ;
* L’approbation du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2025 ; * L’adoption du Rapport de l’auditeur externe du PDVIR.
La session a été marquée par des présentations des documents stratégiques, suivies de discussions approfondies pour leur validation. Les travaux ont permis de renforcer la coordination entre les acteurs et d’aligner les activités futures sur les priorités nationales en matière de développement urbain inclusif et résilient.
Résultats, il est attendu : l’adoption du rapport d’activités 2024 et du PTBA 2025.
Le PDVIR, par son approche participative et ses investissements structurants, continue de contribuer significativement à l’amélioration des conditions de vie des populations urbaines et au développement durable des villes camerounaises. En 2022, le PDVIR a réalisé 2,2 km de voirie primaire dans la commune de Batouri.
En 2023, 7,5 km de route ont été inaugurés puis rétrocédés à la Communauté urbaine de Ngaoundéré. Les voiries structurantes de Yaoundé (14km) et Douala (10 km) sont en cours de finalisation et seront réceptionnés bientôt. Parallèlement, le PDVIR réalise une soixantaine de travaux de proximité constitués d’équipements et de voirie dans l’ensemble des 7 villes d’intervention, à savoir : Batouri, Douala, Kousséri, Kumba Maroua, Ngaoundéré et Yaoundé.
Les bénéficiaires directs du PDVIR sont les Municipalités et les populations concernées, ainsi que les ministères en rapport avec le sous-secteur urbain, dont en particulier le MINHDU et le MINDCAF.
Les communautés de bénéficiaires identifient leurs programmes d’amélioration de quartier de manière participative avec les autorités locales en fonction de leurs documents de planification existants (plan de développement communal, plan directeur urbain, etc.) et consignés dans les audits urbains. Pour chaque ville et commune, les programmes d’investissement et d’entretien du quartier et de la ville sont détaillés dans un document cadre appelé Contrat de ville.
« La croissance rapide de nos villes, conjuguée à d’importantes contraintes économiques et financières, corrélées au chômage, au sous-emploi, à la paupérisation, au déficit de logements et l’insuffisance des services sociaux de base ; nous invitent à innover techniquement et intellectuellement, dans l’optique d’atteinte des objectifs de développement définis dans notre stratégie nationale de développement (SND30), soutenue par le Président de la République, le Chef de l’Etat ; SEM Paul Biya ». Ainsi s’exprimait le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain ce 19 novembre 2024, à l’occasion de la cérémonie de signature de la convention entre le MINHDU et l’Ecole Supérieure Spéciale d’Architecture du Cameroun (ESSACA).
Cette convention de partenariat entre le MINHDU et L’ESSACA permettra de mettre en commun leurs efforts et savoir en vue de recherche de solution pour la préservation de l’environnement, la sauvegarde du patrimoine architectural national et la bonne utilisation des ressources locales. Très concrètement, la convention aura pour objectifs :
D’apporter un appui multiforme (technique et financier) à la formation professionnelle dans le domaine de l’architecture et de l’urbanisme ;
De renforcer les capacités des personnels du MINHDU sur des sujets relatifs à l’habitat, l’urbanisme ou sur des thématiques en lien avec les Objectifs de Développement Durable ;
De soutenir la recherche et favoriser l’exploitation des résultats y relatifs. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire général du MINESUP, représentant personnel du Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur, du Pr. Jean Emmanuelle Pondi, Vice-Doyen et Membre du Conseil Scientifique de L’ESSACA ; et de certains autres hauts cadres de cette école de référence, à l’instar du Président honoraire de l’Académie française d’Architecture, Robain Martin ; du Président de l’Ordre National des Architectes du Cameroun (ONAC), Jean-Christophe Ndongo.