En effet, ce 09 novembre 2023, deuxième jour de la visite de travail du Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain dans la région du Littoral a été consacré à la visite des travaux réalisés par son département ministériel dans le cadre du Budget d’Investissement Public (BIP) et des crédits transférés aux Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD). Concernant la voirie, l’attention du MINHDU était particulièrement portée sur l’accompagnement des communes dans le traitement des nids de poule dans certaines Communes d’arrondissement de la ville de Douala. Madame le Ministre s’est rendue entre autres à la Rue du Rois Njoya où 1775 mètres linéaires de nids de poules ont été traités, au carrefour Agip où les travaux de voirie sont également réalisés avec la pose des pavés. En ce qui concerne les crédits transférés c’est dans la liesse que les populations de la Commune d’arrondissement de Douala V avec à leur tête le Maire Richard Nfeungwang de Ladite Commune, ont reçu Madame le Ministre. Ici sont lancés les travaux de voirie qui viendront désenclaver le quartier Makèpè Missokè 1.
En dehors de cette voirie, un pont sera construit pour rallier définitivement les deux parties de ce quartier. Pour la circonstance, les populations ont dans l’allégresse, demandé au MINHDU de transmettre leurs remerciements au Président de la République car leur quartier ne se fera plus appeler Makèpè inondation . Avant l’inspection des travaux de voirie, Madame le Ministre est allée s’enquérir de la construction de plusieurs immeubles sans respect des normes de construction ( absence de permis de bâtir), occasion une fois de plus pour elle d’attirer l’attention des Magistrats municipaux sur la veille qui doit être faite autour de ces genres d’initiative. La visite de travail du MINHDU dans la région du Littoral s’est achevée par l’inspection de la voirie de la ville d’Edea dont les travaux de réhabilitation tardent à démarrer véritablement.
Ce fut une autre occasion pour elle d’interpeller les entreprises adjudicataires des travaux. Toutefois, les populations peuvent déjà savourer les deux ponts qui rallient le quartier administratif aux quartiers d’amour et quartier de Bord .
” Instruit par le Chef de l’État, Son Excellence Paul Biya, cet événement marque le début de la matérialisation d’un ambitieux projet porté en faveur des populations de la ville de Douala. Ces projets structurants qui s’exécutent dans la ville de Douala constituent le début d’un vaste processus qui vise à contribuer au changement de la physionomie de la ville de Douala “. Ainsi s’exprimait le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain lors de son discours de lancement des travaux du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR), sur l’esplanade de la Mairie d’arrondissement de Douala III le 08 novembre 2023. Une journée qui a vue le MINHDU effectué une descente sur plusieurs sites où les travaux sont déjà effectifs. Il s’agit entre autres des ouvrages de drainage dans la commune de Douala V et lll, des travaux de construction, sur un site de 10ha , de la plus grande station de traitement de boues de vidange dans le quartier Ngombe dans la Commune d’arrondissement de Douala V.
Cette visite comme l’a relevé Madame le Ministre ” vise à s’assurer de la mobilisation effective des entreprises adjudicataires des travaux, ainsi que les deux cabinets en charge du contrôle de ces travaux. Apprécier les travaux déjà réalisés, apprécier les difficultés rencontrées, donner des orientations en vue de l’amélioration de la cadence d’exécution des prestations afin de les achever dans les délais contractuels pour l’usage des bénéficiaires qui attendent “. C’est dans cet esprit que le MINHDU a présidé la séance de débriefing qui s’est déroulée dans la salle de réunion de la communauté urbaine en présence du Maire de la ville.
Le PDVIR à Douala c’est 46 milliards de FCFA TTC pour les constructions de drain et la réhabilitation de la voirie . En rappel il s’agit d’un Projet financé par la Banque mondiale et le Gouvernement camerounais.
C’est le principal objectif de la réunion présidée le 03 novembre 2023, par le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, dans la salle de réunion du premier étage de l’immeuble qui abrite les services centraux de son département ministériel.
Au lendemain de la réunion présidée par le Premier Ministre, le 26 octobre 2023, le MINHDU a présidé une réunion avec tous les acteurs concernés dans la mise en œuvre des hautes des directives du Premier Ministre. À la suite de cette réunion, Madame le Ministre a effectué une descente dans la ville de Yaoundé pour identifier toutes les zones critiques exigeant une intervention d’urgence. La réunion du vendredi 03 a ouvert les échanges sur les actions menées effectivement par les différents acteurs dans la mise en œuvre des directives du Premier Ministre. L’autre aspect visait à entrevoir les mesures dans le long terme, des actions durables pour éviter tous les problèmes urbains que rencontre la ville de Yaoundé. La parole a été donnée tour à tour au représentant du Maire de ville de Yaoundé et aux représentants des maires d’arrondissement présents. La rencontre s’est achevée par de nombreuses recommandations et une autre réunion d’évaluation est programmée dans les prochains jours.
C’est à l’occasion de la première session du comité interministériel de pilotage du projet de construction de la section urbaine de l’infrastructure qu’elle a présidée, ce 03 novembre 2023 à Yaoundé. C’était en présence du Secrétaire d’État auprès du Ministre des Travaux publics, chargé des routes, Armand Ndjodom. Il était urgent de faire le point de l’avancement des travaux, onze mois après l’intervention du Chef de l’État relative au projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Après la présentation du projet par le secrétariat technique, et celles des entreprises retenus, les travaux du comité de pilotage de la construction de cette infrastructure dont la première phase est fonctionnelle en sa section rase campagne et l’ordre de démarrer la seconde a été clairement donnée, le 31 décembre dernier, par le Président de la république au cours de son message à la nation, a porté la préoccupation majeure du Copil.
La croissance démographique urbaine est une réalité depuis plusieurs décennies.“Il est donc nécessaire de s’arrimer à l’évolution constante de notre planète”, a exhorté la Ministre Ketcha Courtès, avant de relever qu’il est question d’agir pour la mise en œuvre des politiques de développement durable. En effet, il a été demandé au Minhdu d’optimiser les coûts des travaux qui avaient été évalués au cours des études menées en complément avec les entreprises, et de procéder à la contractualisation des entreprises, notamment Bun’s pour le lot 1 et Razel pour les lots 2 et 3. “Cette section urbaine contribuera à assurer un système de transport fiable et sûr et intégrant les projets de la zone”. Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a prescrit une attention particulière pour les personnes vulnérables. Tout comme la préservation de l’environnement et la réduction des impacts de démolitions des biens. Le compte à rebours est d’ores et déjà lancé pour le premier coup de pioche de lancement des travaux. Il s’agit d’une infrastructure longue de 12,3 km en 2×2 voies rapides et de 2×2 voies de contre-allées, allant de l’échangeur d’Ahala à la sous-préfecture de Tsinga, en passant par la poste centrale. Coût prévisionnel de l’infrastructure 379 524 604 375 Fcfa Ttc avec des ouvrages et des passerelles piétonnes.
Béton Compacté au Rouleau (BCR): le temps de l’appropriation.
C’est le fil d’Ariane qui a guidé la centaine de participants qui a pris part à deux sessions de formation sur le BCR, du 24 au 25 octobre 2023 à Maroua et du 26 au 27 octobre à Maroua. Les participants venus des services centraux et déconcentrés du MINHDU, des Services techniques des mairies de ville de Maroua et Garoua, des mairies d’arrondissement,des différents ordres, des Universitaires, des étudiants… se sont imprégnés pour appropriation , de cette nouvelle technologie d’entretien de voiries entre la théorie et la pratique. Les choix des villes de Maroua et Garoua pour ces sessions de formation étaient judicieux. La ville de Maroua bénéficie en ce moment de près de 13km de revêtement de voirie en BCR dans le cadre du Programme C2D Urbain ”Capitales Régionales”. Occasion saisie par les formations de permettre aux participants de toucher du doigt toutes les étapes qui conduisent à la pose du BCR . Un circuit qui passe par le laboratoire, la centrale à production du BCR, son transport et sa pose. L’étape de Garoua avait tout un autre objectif, le chef-lieu de la région du Nord ayant bénéficié dans le cadre de Capitales Régionales 1 d’environ vingt kilomètres de route en BCR. Ici sous l’encadrement des experts et des praticiens de cette technologie, les participants ont sillonné la voirie réalisée en BCR afin de comprendre sa mise en œuvre, les écueils rencontrés. L’autre aspect ayant suscité l’attention des apprenants était la résistance du BCR au temps plusieurs années après sa réalisation, les travaux de Garoua ayant été réalisés il y a environ cinq ans.
Toutes les considérations mises ensemble mettent en évidence que le BCR est un matériau qui présente beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients. Parfaitement durable et résilient ; Coûte moins cher que toutes les autres technologies routières ;
Ne nécessite pas beaucoup d’adaptations de la part des équipes habituées à construire des routes ;
Utilise les mêmes matériels que pour les chaussées en matériaux bitumineux, à part la centrale à enrobés qui est remplacée par une centrale à béton.
Le BCR est en conséquence un choix à privilégier. Il en est de même du pavé lorsque les vitesses de circulation sont faibles et que les efforts tangentiels sont importants.
Les pourvois Publics, les Bailleurs de Fonds, les collectivités territoriales décentralisées devraient emboîter le pas au Programme C2D Urbain Capitales Régionales pour utiliser cette technologie routière qui s’adapte mieux à notre environnement et qui permet de construire les routes Urbaines et Interurbaines moins coûteuses et plus durables que les routes en bitume, plus écologiques et respectant l’environnement en plus d’utiliser la main d’œuvre locale ainsi que les matériaux locaux disponibles.
Il est souhaitable que les chaussées en BCR soient intégrées dans les modules de formation dans nos écoles et vulgarisées par les tous les Maîtres d’ouvrage en charge des Infrastructures et par les confréries professionnelles.