Une réunion préparatoire à la mise en œuvre des activités du projet complémentaire d’assainissement pluvial durable de la ville de Yaoundé (PCADY), le 03 mai 2023 dans la salle des Délibérations de l’Hôtel de ville de Yaoundé. Cette rencontre, à laquelle prenait part une forte délégation du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) conduite par OUSSEYNOU GUENE, chef de la division eau et assainissement pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre, fait suite à l’entrée en vigueur le 23 février 2023 de la convention de prêt signée entre le gouvernement camerounais et la BAD le 20 septembre 2022.
D’un coût global de 23,6 milliards de FCFA, le Pcady a vocation à apporter une solution complémentaire aux multiples actions déjà déployées par la mairie de la ville pour améliorer la gestion des eaux pluviales dans capitale camerounaise dans le cadre des phases 1 et 2 du Projet d’assainissement de Yaoundé (PADY). Le maire de la Ville, Luc MESSI ATANGANA, a expliqué qu’afin d’avoir une vue globale de la problématique des inondations dans la ville de Yaoundé et prévoir les infrastructures à construire, un plan de prévention des inondations et un plan directeur d’assainissement pluvial ont été élaborés. Par ailleurs, les solutions à mettre en œuvre ont été consignées dans un programme d’investissement qui comprend une tranche d’urgence. C’est cette tranche urgente qui sera exécutée dans le cadre du Pcady.
De la présentation de Gérard ESSI NTOUMBA, coordonnateur du Pcady, il ressort que le nouveau projet s’attèlera à l’aménagement d’un bassin de rétention des eaux fluviales et d’un canal en béton armé sur la rivière Djoungolo de sa source à l’arrière du lycée d’Elig-Essono, en longeant l’Avenue Kennedy, jusqu’à son raccordement au canal construit sur la rivière Mfoundi, au niveau de l’immeuble siège de la Société nationale des investissements. Bien plus, un dalot permettant le raccordement du canal construit sur la rivière Mingoa et celui construit sur la rivière Mfoundi en face de la voirie municipale sera reconstruit en améliorant son implantation pour assurer un meilleur drainage.
En plus de la construction des bassins d’écrêtage, il est prévu dans le cadre du PCADY, la réhabilitation des voies de circulation, l’aménagement des aires de sport, d’un espace boisé avec des voies piétonnes, d’un centre de promotion de la femme, des parkings… Cette rencontre a aussi permis aux différentes parties prenantes, au premier rang desquelles les maires d’arrondissement de Yaoundé et les représentants des administrations publiques ; de prendre connaissance du projet, de ses objectifs et des zones impactées. Les échanges qui ont suivi la présentation du coordonnateur ont essentiellement porté sur la nécessité d’harmoniser les projets de certaines mairies avec ceux prévus dans le cadre du Pcady. Les services techniques des municipalités ont été mobilisés à cet effet. Le PCADY a une durée d’exécution de 48 mois. Il est financé à 90 % par la BAD et à 10 % par le gouvernement camerounais. A travers ce projet complémentaire, le maire de la ville de Yaoundé entend résoudre de manière définitive le problème des inondations dans le centre-ville.
APPEL A CANDIDATURE N° 00043/AC/MINHDU/PDVIR/CCP/RGS/ARGES/03-2023 DU 16 MARS 2023 RELATIF À LA SÉLECTION DE JEUNES DIPLOMÉS POUR STAGE PROFESSIONNEL AU SEIN DU PROJET DE DÉVELOPPEMENT DES VILLES INCLUSIVES ET RÉSILIENTES (PDVIR) ET DES UNITÉS TECHNIQUES DE LIAISON DE DOUALA ET YAOUNDÉ
1. La République du Cameroun a obtenu de l’Association Internationale de Développement (IDA) un crédit pour le financement du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilients (PDVIR). La cellule de coordination du projet de concert avec l’équipe de la Banque mondiale a adopté de mettre en place, une initiative de renforcement des capacités pour accroitre le nombre d’experts techniques sur le marché de l’emploi au Cameroun. Cette initiative qui se décline en effet en « un programme de stage professionnel en faveur des jeunes diplômés camerounais ». Ce programme a pour objectif de fournir une première expérience professionnelle aux jeunes diplômés de l’Enseignement Supérieur tout en les rendant utiles dans l’exécution des activités des projets et favoriser par conséquent l’insertion de ces jeunes dans le milieu professionnel.
2. L’objet du présent appel à Manifestation d’intérêt est de sélectionner 13 stagiaires professionnels qui devront effectuer leur stage pendant une période de six (06) mois éventuellement renouvelable une fois au sein de la Cellule de Coordination du PDVIR et des Unités techniques de liaison de Douala et Yaoundé.
3. La participation au présent appel à candidature est ouverte aux jeunes diplômés de l’Enseignement Supérieur de nationalité Camerounaise, dont l’âge est compris entre 23 et 30 ans au plus tard le 1er Janvier 2023. Chaque candidat intéressé devra avoir un diplôme ayant une ancienneté d’au plus 2 ans avant l’année de lancement de cet appel à candidature. Les candidats doivent avoir une bonne connaissance de l’outil informatique, et maîtriser le français et l’anglais. Les candidatures féminines sont particulièrement encouragées. Ce programme de stage concerne les domaines suivants : Comptabilité, Communication, Génie Civil, Génie Urbain, Passation des Marchés, Sauvegarde environnementale, Sauvegarde sociale, et Gestion administrative et Financière.
ii) Cellule de Coordination • Comptabilité (01) • Communication (01) • Sauvegarde environnementale (01) • Sauvegarde sociale (01) • Ingénierie (Génie Civil/ Génie Urbain) (02) • Passation des marchés (02) • Service Administratif et Financier (01)
ii) Unité Technique de Liaison de Douala • Sauvegarde environnementale (01) • Sauvegarde sociale (01)
ii) Unité Technique de Liaison de Yaoundé • Sauvegarde environnementale (01) • Sauvegarde sociale (01)
4. Les qualifications et aptitudes requises pour chaque candidat sont les suivantes : • Pour le poste de stagiaire en sauvegarde sociale, avoir un diplôme de niveau BAC + 5 au moins en sciences sociales (sociologie, anthropologie, psychologie) ; • Pour le poste de stagiaire en sauvegarde environnementale, avoir un diplôme de niveau BAC + 5 au moins en sciences de l’environnement, Management HSE ; • Pour le poste de stagiaire en comptabilité, gestion administrative et financière, avoir un diplôme de niveau BAC + 2 au moins en comptabilité, finance, économie, gestion ou fiscalité ; • Pour le poste de stagiaire en passation de marchés, avoir un diplôme de niveau BAC + 4 au moins en ingénierie, gestion, finance, commerce ou domaine connexe ; • Pour le poste de stagiaire en communication, avoir un diplôme de niveau BAC + 3 au moins en Sciences et techniques de l’information et de la communication ; • Pour le poste de stagiaire en ingénierie, avoir un diplôme de niveau BAC + 5 au moins en Génie Urbain ou Génie Civil.
En plus du diplôme spécifique requis suivant le domaine sollicité, chaque candidat devra : • Justifier les performances académiques par la production des relevés de notes des deux (02) dernières années d’obtention du diplôme ; • Attester de sa disponibilité à temps plein ; • Attester de son aptitude à exécuter des instructions avec humilité dans l’esprit d’apprentissage et de développement professionnel ; • Avoir une bonne capacité rédactionnelle et d’expression orale en français • Avoir une bonne connaissance de Microsoft Word, Excel et power point ; • Être capable de travailler efficacement en équipe et sous pression ; • Avoir l’esprit de confidentialité ; • Pouvoir exprimer ses idées en anglais serait un atout.
5. Au risque de voir son dossier rejeté, chaque candidat devra fournir un dossier comprenant : • Une lettre de motivation adressée au Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain précisant clairement le domaine et l’institution dans laquelle il aimerait effectuer le stage ; • Un Curriculum vitae de 3 pages maximum daté et signé ; • Une photocopie de la carte nationale d’identité ; • Une copie légalisée du diplôme requis ; • Une photocopie légalisée des relevés de notes. Seuls les candidats remplissant les critères de qualifications seront conviés au test de sélection. Le dépôt des dossiers de candidature complets rédigés en français ou en anglais doivent être transmis uniquement par voie électronique à l’adresse mail suivante : stage.profesionnel.pdvir@gmail.com; au plus tard le 07 avril 2023 à 18 heures du Cameroun et porter expressément la mention suivante : «AVIS D’APPEL À CANDIDATURE RELATIF À LA SÉLECTION DE JEUNES DIPLOMÉS POUR STAGE PROFESSIONNEL AU SEIN DU PROJET DE DÉVELOPPEMENT DES VILLES INCLUSIVES ET RÉSILIENTES (PDVIR)».
Discussions with the Director of Operations and her World Bank team concerned the lessons learned from experiences, with regards to inclusion and resilience underway in the 7 Cameroonian cities concerned by the project, namely: Yaoundé, Douala, Batouri, Kumba, Ngaoundéré, Maroua and Kousséri. Both parties also highlighted their common desire to speed-up the implementation of identified activities in each city concerned by the project, so as to enable the project to achieve its development goals. These include capacity building for inclusive and resilient urban management and upgrading urban infrastructures, in a bid to increase access to basic services in precarious neighborhoods. With its budget worth XAF 93 billion, PDVIR plans inter alia to tar 28.051 kilometres of roads and to construct 7.256 kilometres of drains.
During this audience, the issue concerning the extension of PDVIR’s closing deadlines slated for 2024 was discussed. The Minister of Housing and Urban Development availed the opportunity to table in the proposal of the Cameroonian Government to move to the second phase of the project, in a bid to include a maximum of cities and to meet the urgent needs of urbanization and housing within regional and local authorities.
Les populations de Batouri, dans la Région de l’Est, bénéficient désormais de 2,2km de voirie urbaine réalisés par le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) dans le cadre du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR), fruit de la coopération Cameroun- Banque Mondiale. Cetteréalisation va contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations de trois quartiers sous-équipés de la ville de Batouri.
Le 11 avril 2022, Le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Célestine Ketcha Courtès, procédait au lancement officiel des travaux de construction des voiries structurantes dans la ville de Batouri. Au moment où Madame le Ministre effectue le lancement officiel, les travaux connaissent déjà un taux d’avancement de plus de 30%. Le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain en avait profité pour lever les blocages et difficultés qui étaient susceptibles de freiner les travaux. Cinq mois plus tard, le MINHDU revient à Batouri pour réceptionner officiellement l’ouvrage et le rétrocéder à la commune pour exploitation, gestion et entretien. La commune de Batouri qui bénéficie de ces travaux a été créée par décret du 7 juin 1955. Elle est située dans le département de la Kadey, région de l’Est. Elle est dirigée par le Maire Mbelessa Auberlin. C’est lui qui va signer avec le MINHDU le Procès-verbal de rétrocession. Il s’agit d’un acte officiel par lequel la mairie de Batouri prend possession de l’ouvrage en vue de son exploitation et de son entretien pour le bien-être des populations. Plus précisément, les populations des quartiers Ndembodio, Mepo, Mokolo, Mokolo-Haoussa sont les premières bénéficiaires des deux tronçons de route que sont la rue n°65 « Carrefour Mairie – Carrefour Mepo » et la rue N°7 «Carrefour Mepo – Carrefour Gbwako’o ». Travaux réalisés sur un total linéaire de 2,202 km et exécutés dans le cadre du Projet de Développement desVillesInclusives et Résilientes (PDVIR). Il s’agit d’un programme de développement durable, qui, comme le souligne Madame le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, «facilite l’appui à la décentralisation, l’aménagement des quartiers précaires, le renforcement de la résilience des villes face aux crises et catastrophes, le renforement des capacités de l’ensemble des acteurs urbains dont en particulier les élus locaux pour une gestion plus rigoureuse, plus inclusive et plus responsable des villes »
Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Célestine Ketcha Courtès a procédé les 11 et 12 avril 2022 au lancement officiel des travaux de réhabilitation et de construction des voiries dans les villes de Batouri et Ngaoundéré. Ces chantiers bénéficient de financements issus de la coopération entre le Cameroun et la Banque mondiale dans le cadre du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (Pdvir).
A Batouri, ce sont 1,46 milliard de FCFA qui ont été mis à disposition par le bailleur de fonds. Pour le MINHDU, c’était également l’occasion de mobiliser les parties prenantes de l’exécution du chantier, d’échanger sur les difficultés rencontrées et de donner les orientations nécessaires pour achever le chantier dans les délais contractuels. En effet, la consistance des travaux concerne entre autres la construction et le bitumage de deux tronçons de rue pour un linéaire de 2,2 km. Il s’agit de la rue « carrefour mairie-carrefour Mepo » et la rue n°7 « carrefour Mepo-carrefour Gbwako’o ». Les travaux engagés sur ces tronçons reposent sur les drains et les superficies aménagées.
Selon le chef de l’unité technique de liaison de Batouri, le compteur affiche un taux d’avancement des travaux à environ 42% pour un délai de douze mois. Avec une consommation de délai de 76 jours, le chantier enregistre quelques blocages liés au retard enregistré par le prestataire. L’on note en première ligne le retard dans le paiement des décomptes de l’entreprise. A cela s’ajoutent d’autres difficultés telles que la pénurie des matériaux de construction, des caniveaux préfabriqués, d’un nombre élevé de bordures, pavés, dalettes et cunettes et les difficultés liées à l’approvisionnement en granulats pour le béton hydraulique en quantité suffisante.
Le MINHDU a exigé le contrôle permanent de la qualité du matériel utilisé, et le respect rigoureux des exigences du cahier de charges.
Pour ce qui est de Ngaoundéré, les travaux de réhabilitation concernent les tronçons Carrefour Gare Banane – Carrefour Djalingo; Carrefour Djalingo – Carrefour Gada 1; Carrefour Gada 1 – Carrefour Marché; Carrefour Marché–Intersection Nationale; Carrefour Marché – Carrefour Modibo; et enfin Carrefour Modibo – Carrefour Mairie. Un tronçon additionnel, en cours de maturation, ira du Carrefour Gada 1 au Carrefour Modibo.
Il s’agit donc d’un linéaire total de 6,3 km de voiries urbaines à réhabiliter, dans un délai de 18 mois par l’entreprise CSCEC, pour un montant de 3 799 833 008 FCFA. A date, le taux global d’avancement est estimé à 38%. Pour Célestine Ketcha Courtès, ce sont près de 5,5 milliards de FCFA qui seront investis, non seulement dans la voirie urbaine de Ngaoundéré, mais également dans les services sociaux de base.
Rappelons que le Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes vise à améliorer la gestion urbaine et l’accès à l’infrastructure dans des zones urbaines sélectionnées, en particulier pour les quartiers sous-équipés, et accroitre la résilience aux aléas naturels et autres crises admissibles. A Batouri comme ailleurs, les principaux bénéficiaires de ce projet sont les résidents de certains quartiers sous-équipés. Les principaux avantages attendus de ces populations découlent de l’amélioration des conditions de vie, résultant d’un meilleur accès aux infrastructures et aux services urbains, de l’amélioration de la connectivité avec la ville, ainsi que du renforcement de l’organisation communautaire et de la capacité des populations bénéficiaires à pouvoir exprimer leurs besoins.