« Un avenir urbain durable grâce à un multilatéralisme inclusif et efficace : atteindre les objectifs de développement durable en temps de crises mondiales ». C’est le thème évocateur de la 2ème session de l’Assemblée du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat), qui s’est tenue du 5 au 9 juin 2023 à Nairobi (Kenya).
Pendant les cinq jours de travaux sur des problématiques relatives aux logements décents et villes durables à travers la planète, la voix du Cameroun a été portée par le ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès. Rappelons que Madame le MINHDU est la lauréate du prix d’Excellence des Nations Unies pour Service public 2014 (maire de Bangangté d’alors) et qu’elle est réputée pour son dynamisme et pragmatisme avérés en matière de développement urbain et de la mise à disposition des logements sociaux décents au Cameroun.
Par ailleurs, la délégation camerounaise était composée de 16 personnes issues du FEICOM, de la SIC, de la MAETUR, du CFC, de la MIPROMALO, de l’AASOAL ; ainsi que des promoteurs immobiliers.
Dans son discours de circonstance, Célestine KETCHA COURTES a plaidé pour un meilleur avenir urbain au Cameroun et dans la sous-région Afrique centrale. Elle a affirmé que dans l’optique de soutenir les efforts d’ONU-Habitat dans la sous-région Afrique Centrale, le Cameroun entend lancer la Première Conférence des Ministres en charge de l’Urbanisme, pour repenser, harmoniser et rendre plus applicables les instruments de planification spatiale concertée et de mise en œuvre plus coordonnée de l’urbanisation puis du développement immobilier en vue de soutenir le libre-échange proné par l’Union Africaine.
Les principales questions abordées durant cette assemblée étaient : les activités d’ONU-Habitat ; l’examen des progrès réalisés dans la mise en œuvre du Nouveau Programme pour les villes et du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ; les rapports sur le Forum urbain mondial ; le dialogue sur le thème spécial de la 2ème session de l’Assemblée d’ONU-Habitat ; le plan stratégique d’ONU-Habitat ; ainsi que l’élection du nouveau Bureau de l’Assemblée et des membres du Conseil exécutif.
La participation du Cameroun à cette assemblée avait pour objectif de contribuer à repenser le nouveau programme pour les villes et la mise en œuvre des objectifs du développement durable dans le cadre de la collaboration avec ONU-habitat.
De manière spécifique il était question pour le Cameroun de :
Présenter l’état de mise en œuvre du Nouveau Programme pour les Villes et les ODD au Cameroun ;
Partager la transformation urbaine consécutive à la mise en œuvre au Cameroun du Nouveau Programme pour les Villes et des ODD en collaboration avec ONU HABITAT qui met un accent particulier sur le lien de la thématique « Un avenir urbain durable grâce à un multilatéralisme inclusif et efficace : atteindre les objectifs de développement durable en temps de crises mondiales ».
Participer à l’exposition urbaine des meilleures pratiques et solutions de pointe pour relever les défis du logement, des transports, de l’énergie et du changement climatique.
Multiplier les rencontres B to B (Audience avec la Directrice Exécutive d’ONU-Habitat)
S’enquérir des expériences des autres Pays
Cette session, d’après la Directrice exécutive d’ONU-Habitat, Mme Maimunah Mohd Sharif « devrait jouer un rôle important dans le renforcement de l’application de la résolution 73/239 de l’Assemblée générale, dans laquelle cette dernière a visé à renforcer la structure de gouvernance d’ONU-Habitat et à orienter les travaux du Programme».
Conformément à la résolution 73/239 de l’Assemblée générale des Nations Unies, la 1ère session de l’Assemblée d’ONU-Habitat s’est tenue du 27 au 31 mai 2019. Et au cours de celle-ci, l’Assemblée a adopté son règlement intérieur, approuvé le Règlement intérieur du Conseil exécutif d’ONU-Habitat et élu 36 membres au Conseil exécutif et au Bureau du Comité des représentants permanents.
Créé en 1977, l’ONU-Habitat est un programme des Nations Unies qui œuvre à un meilleur avenir urbain. Sa mission est de promouvoir le développement durable des établissements humains sur le plan social et environnemental ainsi que l’accès à un logement décent pour tous.
Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès, a présidé 18 avril 2023 à Yaoundé l’atelier Bailleurs couplé à la signature des Contrats de ville avec les communes de Bélel du département de la Vina dans l’Adamaoua, Foumban du département du Noun dans la région de l’Ouest et Mouanko du département de la Sanaga Maritime, région du Littoral.
Le Contrat de Ville est un instrument de mise en œuvre à moyen terme, de la politique urbaine telle que définie dans les Documents de Planification Urbaine. Il s’agit d’un outil de mise en cohésion des actions de l’Etat avec la vision de développement émanant des magistrats municipaux et des populations. Il concourt à la réduction des écarts de développement entre les quartiers défavorisés et leurs unités urbaines et l’amélioration des conditions de vie des habitants, en luttant notamment contre toute forme de discrimination.
D’un montant d’environ 5 milliards de FCFA pour accélérer le développement des collectivités territoriales décentralisées cibles durant la période 2023 -2026, ce processus s’inscrit dans la stratégie de développement du sous-secteur urbain suivant le Document de Stratégie Nationale de Développement – Cameroun 2030 (SND-30). Ces premiers contrats de ville qui bénéficient d’un positionnement légal octroyé par le décret du Premier ministre du 30 décembre 2022 fixant le régime général des Contrats-plan et des Contrats de Ville entre l’Etat et les collectivités territoriales décentralisées, vont permettre la mobilisation de financements.
Pour la commune de Bélel, c’est un contrat de 1 572 118 439 FCFA dont 1 445 274 927 FCFA à mobiliser par département ministériel en charge de l’Habitat et du Développement urbain. Ce fonds sera consacré aux travaux d’infrastructures. Pour les travaux d’accompagnement et d’entretien des ouvrages réalisés, la commune va mobiliser 126 843 512 FCFA.
Pour le département du Noun, le contrat de Foumban paraphé par Patricia Tomaino Ndam Njoya, maire de la ville dote la commune d’un montant total : 1 597 447 648 FCFA. Le Minhdu mobilisera 1 453 770 508 FCFA pour les travaux d’infrastructures, les travaux d’accompagnement et d’entretien seront financés par la commune à hauteur de 143 677 140 FCFA. Au littoral, Mouanko, bénéficie d’un contrat de chiffré à 1 393 133 603 FCFA avec une contribution du Mindhu à hauteur de 1 299 555 783 FCFA pour les travaux d’infrastructures, contrepartie de la commune de Mouanko 93 577 820 FCFA par la commune pour les travaux d’accompagnement et d’entretien des ouvrages réalisés. « Ceci implique l’engagement de ces trois maires à développer leurs villes de manière planifiée. Ils acceptent d’accompagner le chef de l’État à développer durablement leurs villes sur la base des projets identifiés, priorisés et matures avec l’accompagnement du ministère de l’Habitat et du développement urbain. Cela veut dire également que ces communes ont accepté de changer de paradigme, c’est-à-dire partir sur des projets sur 3 ans, sur 10 ans pour voir ce que seront leurs villes dans 5 ans ou dans 10 ans », martèle Célestine Ketcha Courtes.
L’atelier qui s’est tenu en prélude à la signature des contrats a permis aux 3 collectivités de présenter la liste des projets retenus pour être exécutés sur la durée des Contrats de Ville ; de révéler la liste des projets à besoin de financements, de recueillir des propositions de financements et de finaliser les Programmes Cadres d’Investissement. Visant le renforcement du rôle économique des villes en procédant à l’extension, à la réhabilitation et à la maintenance des infrastructures urbaines et à l’amélioration des conditions de vie des populations urbaines, une trentaine de Contrats de Ville et protocoles de partenariat ont déjà été signés depuis 2004.
Le lundi 17 avril 2023, le Gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, représentant personnel du Ministre de l’habitat et Développement Urbain (MINHDU), a présidé à la cité des Logements sociaux de Mbanga Bakoko à Douala la cérémonie de remise des clés à la 6e vague des nouveaux acquéreurs. Ceci, dans le cadre du projet de construction de 1675 logements sociaux, soit 500 à Olémbé par Yaoundé et 1175 à Mbanga Bakoko par Douala.
Il convient de dire que le MINHDU est résolument engagé à rendre concrète la politique du Chef de l’Etat à travers le vaste programme gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement 50 000 parcelles constructibles, afin de faciliter l’accès à un logement décent aux Camerounais. « Madame le Ministre ne pouvait pas faire attendre ces Camerounais qui ont fait confiance au Chef de l’Etat en adhérent à cet important projet », a déclaré le Gouverneur. Cette 6e vague de remise des clés concernait 36 acquéreurs dont 22 qui sont passés par le prêt acquéreur qu’offre le Crédit Foncier du Cameroun (CFC), et 14 qui ont procédé par achat cash. C’est dire que cette remise vient soulager l’attente de ces acquéreurs.
Le CFC, l’un des partenaires de choix de ce programme, a contribué depuis 2008 par un prêt à l’Etat 25 milliards FCFA pour le démarrage du programme (entièrement débloqués et en cours de remboursement), et depuis 2013, a offert plus de 254 prêts aux acquéreurs éligibles pour un montant global d’environ 4 milliards de FCFA, qui n’ont pu cependant pas être débloqués en raison des contraintes des procédures. Notamment, « la difficulté liée à l’indisponibilité des titres de Propriété », soulignera Jean Clavin Tjonog, le Directeur Général adjoint du CFC. A cet effet, Mme le Ministre fera dire que les services techniques du MINHDU et ceux du MINDCAF sont à pied d’œuvre pour que les premiers titres de copropriété soient produits dans les meilleurs délais. Toutefois, l’appui du CFC a permis de soutenir les camerounais désireux d’accéder à la propriété immobilière à travers ce programme gouvernemental a permis de financer à nouveau 143 acquéreurs qui ont réactualisé leurs dossiers de prêts.
Dans le cadre de son séjour dans la capitale régionale du Littoral, le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès a procédé, le 06 avril dernier, à la rétrocession des dons aux populations de Douala 4 en respect des normes institutionnelles du Plan de Gestion environnementale et sociale relatif aux travaux du PLANUT.
La cérémonie présidée par la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain a été l’occasion de procéder à la rétrocession des dons en faveur de la santé et de l’éducation et des populations. Sur le plan médico-sanitaire, l’hôpital de District de Bonassama a bénéficié du traitement et du rafraichissement des murs et plafonds des services de la maternité, de pédiatrie, de l’équipement des services de maternité et pédiatrie en matériels et appareils parmi lesquels des tensiomètres pédiatriques, des pèses pédiatriques ; une couvreuse et des tables d’accouchement.
Sur le plan socio-éducatif, l’Ecole publique de Bonamikano a bénéficié de la construction d’un bloc administratif de 04 bureaux avec toilettes ; la réhabilitation de 08 salles de classe et latrine ; ainsi que la fourniture des table-bancs.
A l’occasion, le MINHDU a procédé à la remise solennelle des matériels d’hygiène et salubrité aux 56 blocs dans les 02 villages, constitués de brouettes, de mini-bacs à ordures, des pelles, des pioches, des balais cantonnés, des gangs de manutention, des bottes, des machettes et des futs en Pvc.
La ville de Douala a bénéficié de la réhabilitation de 54 Km réhabilités à Douala y compris la fourniture et la pose de 1100 lampadaires, avec en bonne place la réhabilitation des voies de desserte, des voies au quartier Bonamikano et de la voie de desserte permanente du parti de Bonabéri et quelques amorces. Les travaux curatifs de certaines sections de voies de Douala 5e à Bonamoussadi et la réhabilitation de la voie d’accès à l’Aéroport International de Douala contribue grandement à la mobilité urbaine et l’interconnexion entre les quartiers. On note également la réhabilitation de 02 km de route en terre à Bonendale quartier 105 et la construction des toilettes publiques au marché Ndobo à Douala 4e.
Dans son volet voirie, le PLANUT (Plan d’Urgence triennale) a permis la réalisation des travaux d’aménagement, de réhabilitation de la voirie urbaine et l’éclairage public de 120 Km de voiries secondaires dans les villes de Douala et Yaoundé par le département ministériel. Comme plusieurs autres communes, la Commune d’arrondissement de Douala 4e a connu plusieurs infrastructures réalisées dans le cadre du Planut instruit au ministère.
Le PGES (Plan de Gestion environnementale et sociale) relatif aux travaux du Planut a permis à Madame le MINHDU de mettre en place un processus d’évaluation environnementale en faveur du développement durable de la Commune de Douala 4.
Les actions et dons résultant du PGES se résument dans un premier temps à plusieurs campagnes de sensibilisation effectuées dans l’arrondissement de Douala 5, avec pour principal objectif la réduction du taux de paludisme, la lutte contre la Covid-19 ainsi que la propagation du choléra, la lutte contre les Mst/Ist soldée par des tests de dépistage. L’on note aussi des actions pour lutter contre les accidents de circulation ainsi que la préservation du patrimoine routier, la lutte contre l’insalubrité (Hygiène et salubrité).
No more worries for Maroua inhabitants. With the inauguration of the Mizao bridge on March 4, 2023 by the Minister of Housing and Urban Development, Célestine Ketcha Courtes, all the protection works of Kaliao and Ziling river banks launched in 2018 are taking shape. Flood risks and their consequences, among which plots, chattels, equipments and goods destruction, faced in this city so far can be avoid.
It is precisely following continuous erosions of river banks and repeated flooding that the Mizao Bridge collapsed on August 23, 2019, dividing the city in two. The Head of State, H.E. Paul Biya, therefore prescribed urgent reconstruction works on the broken bridge, in order to restore traffic between Baoliyol neighbourhood and the rest of the city. One therefore had to build a submersible invert for immediate restoration of traffic before building the main crossing infrastructure. This infrastructure is made up of 60 metres combined steel and concrete bridge and lead tracks to the main infrastructure of 580 metres (including culverts and gutters).
The strategic importance of the bridge on the Mizao river is obvious. This bridge helps the populations of Palar, Baoliyol and Florina neighbourhoods and even those of surrounding villages to directly go to the regional hospital, some public services, markets and to the slaughter house at any time and seasons without going round to the Palar bridge; hence their great satisfaction. The Minister therefore used the opportunity to thank all the stakeholders who participated in the realisation of this infrastructure, which cost CFAF 5.2 billion, fully funded by the public investment budget.
As a reminder, protection works on the Mayo Kiliao and Ziling banks, divided in 08 critical points helped to protect 6 km of banks and to reinforce four supports of the Red Bridge. At the end of this project, we will have: 6 kilometers of protected banks divided in 08 points; the enhancement of the living conditions of 8,000 citizens who benefited from the project; the reconstruction of the Mayos’ banks in neighbourhoods: Domayo Bololo (30 meters wide for 1,420 meters); Baoliwol (15 meters wide for 1,560 m) and Kakataré (15 metres wide for 1,100 metres). The project will also enable the building of 4,400 metres of road alongside the banks. Finally, in addition to securing the banks and goods, this project helped to enhance the beauty of the city.
During the different roundtables organized on the occasion of the celebration of the 2022 edition of the World Habitat Day (WHD) in Bertoua, it appeared that several Municipal Magistrates are unaware of or still misunderstand the regulations and procedures relating to urban planning, especially the texts governing this field such as the 2004 law and its implementation decrees. A recommendation was then made to the municipal magistrates, to appropriate the said texts, as well as the related international provisions and to share them with their municipal councillors and the populations.
This is the raison d’être of the series of sensitization workshops organized in the cities of Ngaoundéré on February 23, Garoua on March 2, Maroua on March 3 and Bafoussam on March 20 2023, on the texts governing urban planning in Cameroon and devoted to exchanges for more meaningful contributions to the improvement of the living conditions of the populations through an appropriate application of these texts. These meetings undoubtedly contribute to the reinforcement of the capacities of municipal magistrates on work control and make it possible to collect suggestions for an effective implementation of the said texts. They also contribute to the involvement of citizens in reflections that surround decision-making.
Indeed, the lack of knowledge of the texts leads to a non-respect of the rules and standards in terms of urban planning and construction. This creates numerous dysfunctions in the cities, resulting in the proliferation of shanty towns and vast areas of unhealthy housing, which in some cases cover more than 2/3 of the urbanized area. Whether in Ngaoundéré, Garoua, Maroua or Bafoussam, these exchanges will have enabled the actors to share good practices and experiences, to identify obstacles to the implementation of these texts and to formulate recommendations for improvement.
With regard to the popularization of the “Bertoua Declaration” on the implementation of the Sustainable Development Goals in Cameroon, its objective is to promote the implementation of international agendas for the reduction of inequalities in cities. This declaration assesses progress and gaps in the implementation of the Sustainable Development Goals in Cameroon and makes related recommendations.