C’est à l’occasion de la première session du comité interministériel de pilotage du projet de construction de la section urbaine de l’infrastructure qu’elle a présidée, ce 03 novembre 2023 à Yaoundé. C’était en présence du Secrétaire d’État auprès du Ministre des Travaux publics, chargé des routes, Armand Ndjodom. Il était urgent de faire le point de l’avancement des travaux, onze mois après l’intervention du Chef de l’État relative au projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Après la présentation du projet par le secrétariat technique, et celles des entreprises retenus, les travaux du comité de pilotage de la construction de cette infrastructure dont la première phase est fonctionnelle en sa section rase campagne et l’ordre de démarrer la seconde a été clairement donnée, le 31 décembre dernier, par le Président de la république au cours de son message à la nation, a porté la préoccupation majeure du Copil.
La croissance démographique urbaine est une réalité depuis plusieurs décennies.“Il est donc nécessaire de s’arrimer à l’évolution constante de notre planète”, a exhorté la Ministre Ketcha Courtès, avant de relever qu’il est question d’agir pour la mise en œuvre des politiques de développement durable. En effet, il a été demandé au Minhdu d’optimiser les coûts des travaux qui avaient été évalués au cours des études menées en complément avec les entreprises, et de procéder à la contractualisation des entreprises, notamment Bun’s pour le lot 1 et Razel pour les lots 2 et 3. “Cette section urbaine contribuera à assurer un système de transport fiable et sûr et intégrant les projets de la zone”. Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a prescrit une attention particulière pour les personnes vulnérables. Tout comme la préservation de l’environnement et la réduction des impacts de démolitions des biens. Le compte à rebours est d’ores et déjà lancé pour le premier coup de pioche de lancement des travaux. Il s’agit d’une infrastructure longue de 12,3 km en 2×2 voies rapides et de 2×2 voies de contre-allées, allant de l’échangeur d’Ahala à la sous-préfecture de Tsinga, en passant par la poste centrale. Coût prévisionnel de l’infrastructure 379 524 604 375 Fcfa Ttc avec des ouvrages et des passerelles piétonnes.
Béton Compacté au Rouleau (BCR): le temps de l’appropriation.
C’est le fil d’Ariane qui a guidé la centaine de participants qui a pris part à deux sessions de formation sur le BCR, du 24 au 25 octobre 2023 à Maroua et du 26 au 27 octobre à Maroua. Les participants venus des services centraux et déconcentrés du MINHDU, des Services techniques des mairies de ville de Maroua et Garoua, des mairies d’arrondissement,des différents ordres, des Universitaires, des étudiants… se sont imprégnés pour appropriation , de cette nouvelle technologie d’entretien de voiries entre la théorie et la pratique. Les choix des villes de Maroua et Garoua pour ces sessions de formation étaient judicieux. La ville de Maroua bénéficie en ce moment de près de 13km de revêtement de voirie en BCR dans le cadre du Programme C2D Urbain ”Capitales Régionales”. Occasion saisie par les formations de permettre aux participants de toucher du doigt toutes les étapes qui conduisent à la pose du BCR . Un circuit qui passe par le laboratoire, la centrale à production du BCR, son transport et sa pose. L’étape de Garoua avait tout un autre objectif, le chef-lieu de la région du Nord ayant bénéficié dans le cadre de Capitales Régionales 1 d’environ vingt kilomètres de route en BCR. Ici sous l’encadrement des experts et des praticiens de cette technologie, les participants ont sillonné la voirie réalisée en BCR afin de comprendre sa mise en œuvre, les écueils rencontrés. L’autre aspect ayant suscité l’attention des apprenants était la résistance du BCR au temps plusieurs années après sa réalisation, les travaux de Garoua ayant été réalisés il y a environ cinq ans.
Toutes les considérations mises ensemble mettent en évidence que le BCR est un matériau qui présente beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients. Parfaitement durable et résilient ; Coûte moins cher que toutes les autres technologies routières ;
Ne nécessite pas beaucoup d’adaptations de la part des équipes habituées à construire des routes ;
Utilise les mêmes matériels que pour les chaussées en matériaux bitumineux, à part la centrale à enrobés qui est remplacée par une centrale à béton.
Le BCR est en conséquence un choix à privilégier. Il en est de même du pavé lorsque les vitesses de circulation sont faibles et que les efforts tangentiels sont importants.
Les pourvois Publics, les Bailleurs de Fonds, les collectivités territoriales décentralisées devraient emboîter le pas au Programme C2D Urbain Capitales Régionales pour utiliser cette technologie routière qui s’adapte mieux à notre environnement et qui permet de construire les routes Urbaines et Interurbaines moins coûteuses et plus durables que les routes en bitume, plus écologiques et respectant l’environnement en plus d’utiliser la main d’œuvre locale ainsi que les matériaux locaux disponibles.
Il est souhaitable que les chaussées en BCR soient intégrées dans les modules de formation dans nos écoles et vulgarisées par les tous les Maîtres d’ouvrage en charge des Infrastructures et par les confréries professionnelles.
Elu au cours des travaux de lAssemblée Générale tenus le 23 octobre dernier à Yaoundé, le nouveau bureau de l’Ordre National des Architectes du Cameroun (ONAC), dirigé par Jean-Christophe Ndongo a été reçu en audience, le vendredi 27 octobre 2023 par le Ministre de lHabitat et du Développement Urbain, Célestine Kétcha Courtès.
Au-delà de la présentation des membres du bureau, cette audience a permis au président de lONAC de dérouler son plan daction pour les trois (3) années à venir à la tête de l’ordre. Dici 2026, Jean-Christophe Ndongo entend hisser haut le flambeau des architectes camerounais. Dans sa feuille de route ambitieuse, il sengage à soutenir laction du Gouvernement pour un habitat durable et dans la lutte contre l’occupation anarchique des zones non constructibles ; de travailler pour les architectes en normalisant leurs rapports entre les communes à travers la signature dune convention avec l’association des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC). La modernisation du travail des architectes passe également par l’érection dun siège au Centre urbain de la capitale, Yaoundé ; l’homologation des honoraires des architectes ; la fermeture des établissements usurpant le titre d’architecte ; la systématisation des rapports du Conseil auprès des architectes. Le nouveau bureau de l’ONAC envisage également souvrir aux populations à travers l’organisation des journées Portes-ouvertes pour faire connaître le rôle et la mission des architectes ; sans oublier la création dune véritable plateforme digitale avec à la clé un site web pour assurer la visibilité de lOrdre National des Architectes. L’ONAC prépare la célébration de son cinquantenaire en 2025 Le Ministre Célestine Kétcha Courtès a transmis ses félicitations au nouveau bureau élu de lONAC et la encouragé à accompagner les Maires qui sont les principaux gestionnaires de nos villes. Il a encouragé le président de l’Ordre à mobiliser et à ramener la sérénité dans la famille des architectes camerounais. Il faut tendre la main aux membres du bureau sortant lui a-t-il conseillé. Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain compte d’ailleurs sy investir. Rappelons à toutes fins utiles que lOrdre national des Architectes du Cameroun est placé sous la tutelle du Ministère de lHabitat et du Développement urbain, à l’instar de l’Ordre National des urbanistes (ONUC) et de l’Ordre National des Géomètres (OGEC).
Le document a été remi au Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain ce 25 octobre 2023 dans la salle de réunion du premier étage de l’immeuble ministériel numéro 1 au cours de l’audience accordée aux organisateurs de la Conférence Climate Chance sur l’habitat durable en Afrique. Réunis à Yaoundé du 23 au 24 octobre par l’Association Climate Chance présidée par le Sénateur français, Roman DANTEC, avec l’accompagnement d’ONU-Habitat. La conférence avait pour principal objectif, préparer les messages forts des acteurs non étatiques sur le défi de l’habitat en Afrique pour la Cop 28 prévu à Dubaï en novembre 2023 et pour le Forum Urbain Mondial au Caire en 2024. Au terme de leurs travaux de Yaoundé, les participants ont adopté la ” Feuille de route sur l’habitat durable en Afrique” qui se positionne comme un instrument de plaidoyer des africains dans les grands agendas mondiaux en matière d’habitat. Cette feuille de route comporte un ensemble de propositions concrètes pour résorber la crise de logement en Afrique et accélérer l’action climat sur l’habitat des villes africaines.
Le thème de l’habitat durable, inclusif et accessible mobilise le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain dans un contexte où se superpose au défi du logement décent et abordable celui des catastrophes liées au changement climatique. La “feuille de route de Yaoundé” , issue d’une réflexion d’acteurs africains et mondiaux de premier plan, constituera une base stratégique supplémentaire, à côté des cadres nationaux de développement comme la SND30, pour localiser les ODD dans notre pays.
C’est au cours d’une audience accordée en fin d’après midi de ce 25 octobre 2023 , par le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain à une délégation de l’Agence Française de Développement (AFD) de Paris conduite par le Directeur Adjoint de l’AFD Cameroun, que l’AFD qui est déjà engagée avec le Gouvernement camerounais dans plusieurs autres initiatives a réaffirmer leur engagement à faire aboutir les projets validés par le MINHDU en 2019. Il s’agit de 2 ‘importants projets futurs, porteurs d’espoir pour le développement des villes Camerounaises : « Yaoundé cœur de ville” d’un budget de 66,5 millions d’Euro qui est en phase de démarrage en 2024 ainsi que le BRT ( BUS TRANSIT RAPIDE) dont la signature de convention est en préparation.
Le projet ” Yaoundé cœur de ville” comprends plusieurs composantes dont la première comprend le réaménagement de trois carrefours; Mvan, Elig Edzoa et Elig Effa, des gares routières Ouest et Mvan. La deuxième composante quant à elle cible le réaménagement léger des carrefours de Yaoundé identifiés comme prioritaire dans le Programme de Mobilité Urbaine Soutenable (PMUS), l’aménagement du sentier de randonnée pédestre sur le Mont Messa et de chemin piétons dans plusieurs zones de Yaoundé. En ce qui concerne le BRT les études de faisabilité sont achevées ce qui a permi de définir les principales composantes du projet. Un corridor de 22km allant de Olembe au nord jusqu’à Ahala au Sud desservant le centre ville avec 28 stations à quai central identifiés, l’aménagement des intersections visant à donner la priorité au BRT, l’acquisition du matériel roulant . En somme, cette mission de l’AFD vise à permettre le lancement officiel du Projet MoVe (Mobilité Verte à Yaoundé), notamment sur la composante BRT de ce projet.
C’est le principal point des échanges entre le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain et une mission de la Banque mondiale qu’elle a reçu en audience en début de cette matinée du 20 octobre 2023. Conduite par Madame Guillemette Jaffrin, Directrice adjointe Cameroun de la Banque mondiale l’occasion a permis aux deux parties de faire la restitution des des séances de travail menées depuis le début de la mission le 16 octobre 2023. Le point essentiel de ces travaux a été la perspective du Programme de modernisation des villes avec un accent porté sur la restructuration/rénovation dans les deux villes capitales du Cameroun qui sont Yaoundé et Douala. Une initiative qui arrive dans la continuité du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR) qui s’achève bientôt et qui intervient déjà dans les villes de Yaoundé (Centre), Douala (Littoral), Batouri (Est), Ngaoundéré (Adamaoua) , Maroua et Kousseri (Extrême Nord) et kumba (Sud ouest) sur le financement de la Banque mondiale et de l’État du Cameroun