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Budget 2023 : la Minhdu sollicite 118,2 milliards pour poursuivre la transformation des physionnomies des villes camerounaises.

Budget 2023 : la Minhdu sollicite 118,2 milliards pour poursuivre la transformation des physionnomies des villes camerounaises.

Le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU) a défendu son enveloppe bugétaire pour l’exercice 2023, devant les membres de la Commission des Finances et du Budget, le 02 décembre 2022.

L’enveloppe budgétaire de l’exercice 2023, sollicitée par le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtès, lors de son passage  devant les membres de la Commission des Finances et du Budget, le 02 décembre 2022, connaît une baisse en valeur absolue de 793 millions 385 mille 087 Fcfa par rapport au budget de l’exercice précédent. Une dotation qui se répartit en 14 milliards 79 millions 250 mille Fcfa pour les dépenses de fonctionnement et 104 milliards 80 millions Fcfa pour les dépenses d’investissement.

En termes de développement de l’habitat, en 2023, il est prévu la construction de 250 logements décents dans le cadre du projet pilote de 1675 logements à Douala et Yaoundé ; la construction de 2100 mètres linéaires de drains à Maroua ; la poursuite de l’assainissement et l’aménagement du lac municipal ; la relance les travaux de construction de 200 logements dans les villes de Bamenda et Buea du Plan d’Urgence Triennal pour l’Accélération de la Croissance Economique (PLANUT).

Dans le volet amélioration de l’environnement social urbain, il est envisagé la viabilisation de manière participative 12 quartiers à Yaoundé, Douala, Kumba, Ngaoundéré, Kousseri et Maroua permettant à 79 341 ménages de bénéficier de mécanismes inclusifs ; l’élaboration de 09 documents de planification dans le but de prévenir les bidonvilles ; la formation de 600 jeunes à la fabrication et pose des pavés dans les communes de Bikok, Olanguina, Baham, Dschang, Tokombéré et Kar-hay pour renforcer les 2350 jeunes de Maroua et Bamenda qui poursuivront les chantiers Haute intensité de Mains d’Oeuvre (Himo) de pose des pavés.

Parlant du développement des infrastructures de transport urbain et de mobilité durable, la Minhdu compte obtenir 138 km de voirie entretenue, réhabilitée et construite au profit de 28 villes dans le cadre des compétences transférées et 09 villes dans le cadre de la réhabilitation et la construction ; poursuivre les travaux structurant de voirie et drainage dans le cadre du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR) dans les villes de Douala, Yaoundé, Ngaoundéré, Kumba, Kousséri et Maroua ; régler les préalables au démarrage des travaux de construction de la voie de contournement de Yaoundé ; traiter les points critiques de dégradation de la voirie dans la ville de Yaoundé, véritable frein à la mobilité urbaine ; poursuivre les travaux de réhabilitation de la voie «Carrefour Oilibya Omnisport-Total Ngousso” et bretelles» et «voie “Carrefour Oilibya Omnisport-Mosquée Ngousso-Carrefour Hôtel Le Paradis” et Bretelles» ; et démarrer les travaux de voirie dans les villes de Bamenda et Maroua dans le cadre du C2D urbain Capitales Régionales 2.

Comme par le passé, le Minhdu Ketcha Courtès entend poursuivre sa contribution au processus de décentralisation, à travers le transfert des ressources aux collectivités territoriales décentralisées à hauteur de 07 milliards 365 millions 500 mille Fcfa dans les domaines de compétence prévue par la loi.

À travers le Programme gouvernance et appui institutionnel du sous-secteur urbain, la Minhdu entend améliorer le cadre et les conditions de travail des personnels, poursuivre les travaux de construction de la délégation régionale de l’Ouest et intensifier les activités de la Cellule de lutte contre la corruption et consolider le fichier des personnels.

«Cette enveloppe budgétaire traduit la volonté manifeste du Président de la République, Chef de l’État, S.E.M Paul Biya et du Gouvernement de rendre les villes camerounaises plus attrayantes, plus compétitives et plus sûres et résilientes », a justifié la Minhdu.

S.E.Mme Céléstine KETCHA Epse COURTES

FLASHBACK

A l’entame de son propos devant la Commission, Célestine Ketcha Courtès est revenus sur les différents chantiers 2022 qui relèvent du secteur de habitat et développement urbain du Cameroun. Avec un budget de 118 milliards 989 millions 525 mille Fcfa (avec une réduction de 13 milliards 315 millions Fcfa dans le volet investissement par l’ordonnance n°2022/001 du 02 juin 2022), la Minhdu a réalisé plusieurs activités en matière d’habitat, assainissement et voirie et surtout consolidé les acquis des vastes chantiers en cours d’exécution sur le territoire national. Il s’agit notamment de 180 logements supplémentaires dont 100 à Olembé (Yaoundé) et 80 à Mbanga Bakoko (Douala). Ce qui porte à 740 le nombre de logements achevés pour les premiers 1675 logements confiés aux Pme nationales. Le projet de valorisation touristique et économique du lac municipal et d’aménagement de la vallée de la Mingoa, qui affiche un taux d’avancement de 41,3% représentant l’achèvement des études, n’est pas en reste. 80 180 m² de jardins publics et espaces de loisirs ont été aménagés dans les communes de Bafoussam, Bangou (Ouest), et Bertoua (Est). Ceux des communes de Tokombéré et Logone Birni (Extrême-Nord) sont attendus. Et l’éclairage public a été de effectué, avec 1525 points lumineux construits sur l’étendue du territoire national.

Concernant l’amélioration du système d’assainissement en milieu urbain, il ressort de son brillant exposé que le démarrage des travaux de construction des drains dans la ville de Maroua (Extrême-Nord) est effectif pour un taux d’avancement de 11% à ce jour. Pour doter les villes de Bangou, Dimako, Ngomedzap, Ambam, Nkoteng, Dibamba, Fotokol, Kon Yambetta et Mokolo des outils de gouvernance urbaine appropriée, « 09 documents de planification de chacune des villes sont en cours d’élaboration ».

À l’endroit des jeunes à la quête d’un emploi durable, 400 de cette couche sociale ont été formés à la technique de fabrication et de pose de pavés dans les communes de Ngaoundal, Banyo, Djoum et Ambam et 08 unités pilotes de production des pavés ont été équipées dans lesdites collectivités locales et celles de Dschang, Baham, Ngoumou et Bondjock. Dans le même sillage, plus de 2350 jeunes ont été recrutés, formés et employés in situ dans les chantiers de production de pavés à Maroua et Bamenda dans le cadre du C2D Capitales Régionales 2. Et dans la ville de Yaoundé, la Reine mère de Bangangté rassure que les travaux pilote d’aménagement des voies de connectivité par approche participative dans les quartiers Akok-Ndoé1, Ekounou Gazolent, Ngoa Ekellé 3 et Emana Déo-Gracia à Yaoundé, ont permis à 14 317 ménages de bénéficier des mécanismes inclusifs.

Le développement des infrastructures de transport urbain et de mobilité durable s’est effectué à travers des crédits transférés, avec la réalisation de 15 km de routes sur 100 entretenus dans les villes d’Ayos, Mbanga, Sangmélima, Bankim, Mayo-Darlé, Mayo-Banyo et 2 caissons construits. Les résultats des 85 autres km en cours de réalisation sont attendus.

Dans le cadre de la composante réhabilitation des routes, la Minhdu a fait état de 59 km de routes bitumées réhabilités dans 13 villes, dont Obala, Dimako, Nitoukou, Tombel et Santa, sous différentes formes de financement. Et d’autres sont en cours dans les villes de Sangmélima, Bamenda, Ebolowa, Kribi, Mora, Ngaoundéré, Lolodorf, Poli et Mokolo.

En ce qui concerne la composante construction de routes urbaines, 55 km de routes ont été construites à Buea, Douala, Yaoundé, Bafoussam et Limbe avec un financement de l’Afcon, 2,202 km de routes en béton bitumineux à Batouri avec un financement de la Banque mondiale dans le cadre du Pdvir-Projet de développement des villes inclusives et résilientes.

La  section rase campagne de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen a été mise en service et la réception provisoire effective offrant 11 km de voirie d’un profil de 2×3 voies avec trois échangeurs, deux ponts et les voies connexes à la ville. Au total 142,2km de voirie ont été entretenus, réhabilités et construits. Les travaux de voirie structurante se poursuivent de manière satisfaisante à Ngaoundéré, Douala et Yaoundé…

Conseil d’Administration de l’EAMAU : de nouvelles perspectives pour l’Ecole

Conseil d’Administration de l’EAMAU : de nouvelles perspectives pour l’Ecole

La capitale camerounaise a réuni pendant deux jours, les experts venus de 14 pays, membres de l’Ecole Africaines des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) basée à Lomé au Togo dans le cadre de la 40ème session ordinaire di Conseil d’Administration de cette Institution.

Désigné Président du Conseil d’Administration de ladite Ecole en décembre 2021, le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès, premier responsable camerounais à occuper ce poste depuis sa création en 1975, a ouvert les travaux des experts le 07 décembre 2022. Durant ces deux jours, les échanges des experts ont porté entre-autres sur la vérification des mandats, la mise en place du bureau de séance, la présentation la discussion et l’adoption du rapport d’activité du Directeur Général, l’examination de l’état de mise en œuvre des résolutions de la 39ème session ordinaire du Conseil d’Administration de décembre 2021 à Ouagadougou au Burkina Faso, l’examination du rapport de l’exécution du budget 2021, la présentation la discussion et l’adoption du projet du budget et la formulation des résolutions à présenter à la session des Ministres du 09 décembre 2022. Dans son discours d’ouverture le MINHDU a « exhorté aux experts à redoubler des efforts pour relever les défis colossaux qui se dressent devant l’EAMAU en vue d’accompagner l’Ecole dans son fonctionnement et son développement harmonieux ».

Lors de la 34ème session ordinaire de Yamoussokro en Côte d’Ivoire, en février 2015 et une session extraordinaire en juillet de la même année, l’Ecole est dotée de nouveaux textes issus d’un audit financier, institutionnel à la demande du conseil. C’est dans l’optique de hisser l’EAMAU plus haut en le conformant aux règles de bonne gouvernance universitaire, d’adapter sa spécificité technique aux contraintes du système LMD désormais incontournable, de définir un plan de carrière cohérent et motivant aux enseignants provenant des 14 pays membres que ces nouveaux textes ont été adoptés. Tous ces mécanismes ont permis à l’école d’avoir un nouveau cadre institutionnel pour les étudiants ressortissants de l’Afrique de l’Ouest et centrale pour un nouveau départ vers des horizons nouveaux pour l’amélioration des cadres de vie des populations des villes africaines. Ces villes qui connaissent une urbanisation galopante d’où les nombreuses attentes des Etats Africains vis-à-vis de l’EAMAU.

De 1984 date à laquelle cette institution a reçu ses premiers étudiants d’origine camerounaise, à 2018, cette école avait formé près 400 professionnels dans les domaines de l’Architecture, de l’urbanisme et de la gestion urbaine. À ce jour, le service de l’EAMAU s’étend sur 14 pays d’Afrique francophone au Sud du Sahara. Il s’agit notamment des Pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale suivants :

  • BENIN,
  • BURKINA FASO,
  • COTE D’IVOIRE,
  • GUINEE BISSAU,
  • MALI,
  • NIGER,
  • SENEGAL,
  • TOGO
  • CAMEROUN,
  • CENTRAFRIQUE,
  • CONGO,
  • GABON,
  • GUINEE EQUATORIALE,
  • TCHAD
JMH 2022 : La déclaration de Bertoua pour repenser nos villes

JMH 2022 : La déclaration de Bertoua pour repenser nos villes

La capitale régionale de l’Est, Bertoua, a abrité le 03 octobre 2022 la célébration de la Journée Mondiale de l’Habitat édition 2022. Cette journée était précédée de toute une semaine dite de l’Habitat qui a installé sa Base au Parc Sembe Lecco de Bertoua nouvellement inauguré par le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain.

Ouverte le 27 septembre 2022 par une marche de piquetage conduite dès 07h par le Ministre de l’Habitat et du développement qu’accompagnait pour la circonstance, le Maire de la ville, Jean Marie DIMBELE, le Secrétaire Général des Services du gouverneur et le principal partenaire de l’édition 2022 de la JMH, le Représentant résident de l’Organisation Mondiale de la Santé au Cameroun, Phanuel Habimnna. Balaie en main, Madame le Ministre a parcouru plusieurs artères de la capitale régionale de l’Est. Tout au long de son trajet elle en a profité pour réaliser une sensibilisation de proximité auprès des ménages, des établissements scolaires, des administrations sur l’importance de l’adoption des bonnes pratiques en matière d’hygiène et salubrité.

Autour de 13 le même jour le MINHDU était devant la presse pour un point de presse afin d’expliquer aux hommes de média les contours de l’édition 2022 de l’évènement dont le thème mondiale arrêté par ONU-Habitat cette année est : « « Attention à l’écart. Ne laisser personne ni aucun endroit de côté ». À la suite du point de presse, Madame le Ministre a coupé le ruban symbolique ouvrant le village de l’habitat où plusieurs acteurs du secteur exposaient sur les bonnes pratiques urbaines et des innovations technologiques à travers des stands. Le lendemain 28 septembre 2022 le représentant résident de l’OMS a lancé la série des communications qui a meublé toute la semaine jusqu’au 03 octobre. Il a entretenu les participants sur le thème : « l’impact de l’hygiène et la salubrité sur les questions de santé publique ».Beaucoup d’autres thèmes étaient au menu des échange au courant de la semaine entre autres : « la promotion des villes durables » ; « restructuration et rénovation des villes : montage des projets et stratégies de mobilisation des ressources » ; « pratiques de restructuration et de rénovation urbaines » ; « auto-construction, approche participative et coopérative pour un habitat plus durable » ; « ‘’Smart Cities’’ Opportunités, défis et Perspectives » ; « la Vulgarisation du modèle rwandais de gestion des déchets et assainissement ». Un autre moment fort fut l’atelier sur « le Dialogue multi acteurs sur la professionnalisation des polices municipales et la réduction du désordre urbain », animé par le Directeur du bureau régional pour l’Afrique de ONU-Habitat, Oumar Sylla.L’autre atelier, animé par l’Agence Nationale D’Algérie s’est appesanti sur « les outils de planification pour l’amélioration de la gestion des déchets ménagers, les modes de traitement des déchets adoptés en Algérie ainsi que les actions menées pour la préservation de l’environnement ».

Le 03 octobre 2022 était réservé à la grande célébration puisqu’étant le premier lundi du mois d’octobre, car par sa résolution A/RES/40/202 du 17 décembre 1985, l’Assemblée Générale des Nations Unies a décidé de faire du premier lundi d’octobre de chaque année, la Journée Mondiale de l’Habitat. En dehors de la grande solennité de cette journée, ce fut également le jour des proclamations des différents résultats, à l’image du concours ‘’Villes Propres’’ gagné par la Commune de Yaoundé V, du concours d’idées urbaines du Cameroun, mais aussi des prix spéciaux remis par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) aux Comités de développements, femmes et jeunes les plus actifs. Madame le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, dans son allocution de clôture, a invité tous les acteurs concernés par la déclaration de Bertoua, de se mettre ensemble pour la mise en œuvre de seulement 50% de la déclaration de Bertoua pour faire bouger les lignes dans nos cités.

Télécharger la déclaration de Bertoua (.pdf)

Concours national "Villes Propres" : Pour des villes Camerounaises résilientes et durables

Concours national "Villes Propres" : Pour des villes Camerounaises résilientes et durables

Le concours ‘’Villes Propres’’ est sans aucun doute l’un des moments les plus fort de la célébration de la JMH. L’avènement prend corps dès l’arrivée du Ministre Célestine Ketcha Courtes à la tête du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU). Lancée en 2019 sous la dénomination ‘’Quartiers Propres’’ parce que mettant en concurrence les seuls quartiers de la ville de Yaoundé, il s’élargi en 2020 en mettant en rivalité les communes des villes de Yaoundé dans le Centre, de Douala dans le Littoral et de Limbé dans la région du Sud-Ouest. En 2021 c’est l’ensemble des 360 communes de notre pays qui est sur la ligne de départ. En 2019 le vainqueur était le quartier Melen6 dans la Commune d’arrondissement de Yaoundé VI avec une cagnotte de 5 millions FCFA, en 2020 les trois vainqueurs sont par ordre La commune de Limbé 150 millions, Douala 2ème 75 millions et Yaoundé 5ème 50 millions. En 2021 c’est la commune d’Ebolowa 2ème qui est le grand vainqueur pour une enveloppe de 100 millions suivi de la Commune de Douala 2ème 85 millions et Buea avec 75 millions ; Il faut souligner qu’à partir de 2021 les 10 communes finalistes sont récompensées. En 2022 le trio de tête est composé de Yaoundé 5ème avec 100 millions de FCFA, suivi de Garoua 2ème 65 millions et Bertoua 1er 50 millions Concernant le sacre de la Commune d’arrondissement de Yaoundé V en 2022, il faut saluer la récompense de l’endurance. Classé 3ème respectivement en 2019 et 2020, la commune d’arrondissement de Yaoundé 5ème va reculer en 2021 pour occuper le 4ème rang. 2022 est le couronnement de plusieurs années d’effort.

En effet, l’annotation du concours ‘’Villes Propres’’ tient en compte plusieurs paramètres.  En un, parlant de la propreté, l’on évalue non seulement les routes mais aussi les établissements scolaires, formations hospitalières et les marchés. Le volet esthétique n’est pas en reste avec en deux, le pavoisement et le badigeonnage des bordures de rues, décorations des rues, élagage des arbres. En trois nous avons l’existence des équipements d’assainissement soit la présence des unités de
traitement et de valorisation des déchets. On évalue encore en quatrième position, l’entretien des rivières des cours d’eau et des caniveaux en termes de fréquence trimestrielle de nettoyage, débroussaillage et curage. En cinquième position, l’implication des services de la Commune avec le moyen de communication utilisé pour sensibiliser la population, l’existence d’un programme hebdomadaire dédié à l’assainissement de la commune et le pourcentage du budget communal dédié à l’assainissement. La suite en sixième position concerne la participation citoyenne, c’est-à-dire le taux hebdomadaire de participation des populations. Enfin l’implication des services de la Commune dans la lutte contre les maladies tels que le Paludisme, COVID 19, Choléra et autres à travers le nombre annuel de campagne de dératisation, désinfection, désinsectisation et de sensibilisation effectuées.

Le concours Villes Propres est une initiative du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain qui s’inscrit dans le cadre de l’implémentation de la Campagne nationale d’hygiène et de salubrité lancée par le Premier Ministre Chef du Gouvernement

De manière spécifique, il est question :

 D’organiser au niveau de chaque département un concours visant à sélectionner la Commune la plus propre ; ensuite sélectionner la Commune la plus propre de la Région. Il est question à long terme de :
– Sensibiliser et mobiliser les acteurs pour les opérations d’entretien des espaces urbains et du     cadre       de vie       ;
– Promouvoir et pérenniser les initiatives locales en matière d’hygiène et de salubrité ;
– Renforcer la participation collective des acteurs, entre autres, élus locaux, autorités traditionnelles, société civile et population, dans l’entretien et la préservation des espaces urbains.

Classement général des 10 communes les plus propres du Cameroun en 2022 :

  • Commune de Yaoundé 5 (Centre) : 100 millions
  • Commune de Garoua 2e (Nord) 65 millions
  • Commune de Bertoua 1er (Est) : 50 millions
  • Commune de Bafoussam 2e (Ouest) 45 millions
  • Commune de Nkongsamba 1er (Littoral) 40 millions
  • Commune de Mayo Darlé (Adamaoua) 30 millions
  • Commune d’Ebolowa 2e (Sud) : 30 millions
  • Commune de Limbe 1er (Sud-Ouest) 30 millions
  • Commune Yagoua (Extrême Nord) 30 millions
  • Commune de Nkambe (Nord-Ouest) 20 millions
  • Prix spécial résilience : Bamenda (Nord-Ouest) 20 millions
Hygiène et Salubrité et production des logements décents et abordables : Le MINHDU s’imprègne du système rwandais.

Hygiène et Salubrité et production des logements décents et abordables : Le MINHDU s’imprègne du système rwandais.

Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a conduit une délégation camerounaise au Rwanda dans le cadre d’une mission d’échange d’expériences relative à la gestion des déchets urbains et les projets de logements abordables. Devant le constat de la recrudescence des crises d’insalubrité dans les centres urbains avec le phénomène du déversement anarchique des déchets sur les grands axes et les trottoirs d’une part, et la volonté gouvernementale de redynamiser la filière publique de production des logements sociaux, avec le lancement du Programme Gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux et Les différentes composantes dudit Programme d’autres part, le MINHDU a sollicité et obtenu de la très haute hiérarchie une mission dans ce pays frère à l’effet d’échanger les expériences afin de s’approprier de leur approche dans la gestion des déchets urbains et la reproduire, la contextualiser et améliorer la salubrité de nos villes mais aussi offrir à nos compatriotes toutes les facilités dans la production ou l’acquisition des logements décents à des prix abordables. Le choix pour le Rwanda résulte de nombreux succès engrangés par ce pays dans la gestion des déchets qui range par ses villes comme les plus propres d’Afrique. Outre ses plus proches collaborateurs, la délégation était également composée par certains Maires des Communes à qui incombent, au premier chef, le service public de propreté et de gestion des déchets. Durant cette mission il s’est agit de :

• Rencontrer les responsables des administrations en charge de la gestion des déchets et de la production des logements ;

• Procéder à la Présentation de l’état des lieux du système de production des logements en masse et de gestion des déchets urbains dans les grandes villes du Rwanda et du Cameroun ;

•  Rencontrer les autorités locales (magistrats municipaux) de la ville de Kigali ;

• Descendre sur le terrain (visite des structures/entreprises locales en charge de la gestion des déchets et de la production des logements en masse).

Voie de contournement de Yaoundé : place à la recherche des financements

Voie de contournement de Yaoundé : place à la recherche des financements

L’hôtel Mont Fébé de Yaoundé a servi de cadre à l’organisation de la table de ronde des bailleurs de fonds pour le financement de la voie de contournement de Yaoundé le 24 mai 2022. Sous la double présidence du Ministre de l’habitat et du Développement urbain, célestine Ketcha Courtès  et du Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie de le Planification et de l’Aménagement du territoire, Paul Tassong.

Cette rencontre avait pour objectif de présenter les enjeux et les montages financiers possibles de cet important projet. En rappel, dans le souci de décongestionner le noyau urbain des grandes villes Camerounaises, le Gouvernement a entreprit depuis l’année 2017 la construction des voies de contournements conformément aux scénarios du plan Directeur Routier du Cameroun élaboré par le MINEPAT et le MINTP.

Pour ce qui est du cas particulier de la ville de Yaoundé, la situation est d’autant plus accentuée que cette ville se retrouve sur l’itinéraire des corridors régionaux Douala/kribi-Bangui-Ndjamena ; Ndjamena-Yoko-Djoum-Oesso-brazaville (et plutard kinshasa) et Njdamena-Yoko-Ambam-Libreville. Par conséquent, elle est sujette à un important trafic poids lourd qui doit traverser la ville, malgré les restrictions diurnes.

L’Union européenne a accordé un peu plus de 2 millions d’euros (1,3 milliards de FCFA) pour financer l’ensemble des études préparatoires (techniques, économiques, environnementales et sociales, urbanistiques) nécessaires au démarrage des travaux. Sous la supervision de la Cellule d’Appui à l’Ordonnateur du FED (MINEPAT) comme maitre d’Ouvrage et le MINHDU comme maitre d’Œuvre, lesdites études ont été réalisées par le bureau THIEG pour ce qui est des études de faisabilité en 2017 et par le bureau CIRA SAS pour le reste de 2018 à 2021.

Cette rocade d’une longueur de 90 km, et avec un profil en travers de 45 m de largeur (2×2 voies avec terre-plein-central de 14 m pour la future voie express ou Transport en commun en site propre), transformera le visage de la ville de Yaoundé et ses environs.

Ses 4 sections ci-après présentées traversent les 7 communes d’arrondissement de la ville de Yaoundé et 7 communes de son Aire Métropolitaine (LOBO, OKOLA, SOA, MFOU, BIKOK, MBANKOMO, NKOLAFAMBA) :

  • Section T1 : Mbankomo (RN3) – Nkolméyang (RN10) d’environ 36 km ;
  • Section T2 : Nkolméyang (RN 10) – Nkozoa (RN1) d’environ 22 km ;
  • Section T3 : Nkozoa (RN1) – Minkoameyos (Autoroute Yaoundé-Douala) d’environ 23 km;
  • Section T4 : Minkoameyos (Autoroute Yaoundé-Douala) – Mbankomo (RN3) d’environ 9 km.

En termes d’ouvrages il sera aménagé dans de ce projet, 16 échangeurs, 03 ponts, 13 passages supérieurs, 1 passage inférieur et plusieurs dalots.

Ainsi, cette rocade optimisera le temps de parcours entre Douala et le Tchad, la RCA et le Gabon ce qui va faciliter les échanges sous-régionaux ; évitera la traversée de la ville par les camions transportant du fret ; Facilitera la mobilité urbaine dans Yaoundé ; permettra la réduction des émissions de Carbone et la conservation des zones naturelles traversées afin de conférer à la rocade un rôle de ceinture verte autour de Yaoundé.

Par ailleurs, considérant que la mise en œuvre de ce projet suscitera la naissance et/ou la densification de plusieurs pôles de développement secondaires autour de Yaoundé, le Gouvernement a également entreprit à travers la composante N°2 du projet, l’aménagement et la viabilisation de 04 futurs pôles urbains jouxtant la voie de contournement de Yaoundé dans les communes de SOA, MFOU, MBANKOMO et OKOLA. Ces pôles urbains viendront répondre à un besoin de la ville de Yaoundé en termes d’équipements spécifiques

La mise en œuvre de ce projet va engendrer plusieurs impacts de plusieurs ordres dont les plus signifiants sont les suivants :

  • L’amélioration des conditions de transport des personnes et des biens. Selon les études économiques, la mise en œuvre de la VCY a des avantages économiques relatif au gain de temps de parcours et à la réduction du coût d’exploitation des véhicules. Le taux de rentabilité interne du projet (TRI) est de 12% tandis que la valeur actuelle nette est de 3,3 milliards pour une période de 2025 à 2050.
  • La dynamisation de l’économie régionale, pour les différents secteurs d’activités. Le trafic poids lourds de transit ne sera plus assujetti aux restrictions diurnes ;
  • La plus-value foncière des terrains situés à proximité de la VCY ;
  • L’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables desservies par la VCY et les voies et pistes connexes ;
  • Économie sur les émissions CO2

Par ailleurs une telle infrastructure ne va pas sans grincement de dents, ainsi va-t-on assiter à :

  • L’expropriation, pertes de biens et déplacements involontaires. Le cadre 1624 ménages seront déplacés ; 200000 cultures détruites ; 1 038 tombes déplacées ; 376 points d’eau ; 19 309 749,4 m2 de terrains nus.
  • La séparation des communautés villageoises ;
  • La perturbation des réseaux des concessionnaires (eau, électricité, télécommunication) ;
  • Les points d’eau détruits ;
  • Les terrains nus expropriés.

La mise en œuvre de ce projet d’envergure nécessitera la mobilisation de 794 405 297 407 de FCFA HT pour la construction de la route et 442 000 000 000 FCFA HT pour la viabilisation des extensions urbaines.